Cinq ans pour avoir secoué à mort son poupon de quelques semaines

Courtoisie

Un résident de Varennes, qui a reconnu avoir causé la mort d’un bébé de quelques semaines, a Charlemagne, il y près de quatre ans, a pris le chemin du pénitencier, ce matin (le 1er mars).

L’homme de 26 ans, qu’on ne peut identifier en raison d’une ordonnance de non-publication, avait plaidé coupable, le 4 mars 2020, à des chefs d’homicide involontaire et de voie de fait grave mettant la vie d’un enfant en danger.

Le juge Claude Lachapelle a entériné la suggestion commune de cinq ans de pénitencier, faite par la Couronne, représentée par Me Ariane Roy-Drouin, et la Défense, représentée par Me Stéphanie Basso.

« À toutes les personnes qui sont ici dans la salle d’audience, j’en suis vraiment désolé. Si je pouvais remonter dans le temps, je ferais les choses bien autrement. À tous les jours, je m’ennuie de ma fille. J’espère que, durant ma sentence , j’irai chercher l’aide nécessaire », a mentionné l’accusé avant de prendre le chemin des cellules.

Les deux avocates au dossier ont souligné au juge qu’il y avait plusieurs facteurs atténuants, soit le plaidoyer de culpabilité de dossier, son absence d’antécédents judiciaires et psychiatrique, son jeune âge, sa capacité parentale restreinte, sa remise en question et sa prise de conscience à la suite de son plaidoyer, ses remords sincères, le suivi thérapeutique  effectué par l’accusé depuis son arrestation et l’appui de ses parents. À l’opposé, les facteurs aggravants sont l’âge de la petite victime, les mauvais traitements subis par une personne de moins de 18 ans et les trois épisodes de violence.

Rappel des faits

Selon le résumé des faits déposé en cour lors du plaidoyer de culpabilité, la victime, un poupon de six semaines présentait des blessures majeures à la joue et au cou du côté droit ainsi que plusieurs hémorragies au cerveau  lors de son admission à l’hôpital, le 20 mars 2017. Le médecin sur place avait noté la présence d’un œdème cérébral cérébral, ce qui est caractéristique d’un bébé secoué.

Des rayons X avaient permis de déceler trois côtes fracturées datant de sept à 10 jours et une fracture au fémur gauche non récente.

«L’examen IRM démontre un cerveau très endommagé avec beaucoup de saignements et la présence de sang dans les yeux est noté» avait expliqué Me Arianne Roy-Drouin en  mars dernier. Malheureusement, la mort cérébrale du poupon a été constatée, le lendemain, le 21 mars 2017.

L’accusé avait même fait des recherches  sur internet pour comprendre le syndrome du bébé secoué.

Ce n’est que deux ans après les faits que l’accusé avait été arrêté, en mars 2019 par les enquêteurs des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec.  

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