Est-il possible d’être heureux malgré un passé souffrant ?

Courtoisie

« On est sur Terre pour souffrir ! » disait celle qui m’a donné le jour, n’essayant pas d’améliorer son sort et encore moins le mien.

Elle exprimait une croyance que de nombreuses personnes ont adoptée. Est-ce une réalité ? Est-ce que le bonheur existe et est-il accessible pour tous ? Est-il possible de rectifier le tir quand vous avez vécu un/des traumatisme(s) ou que votre enfance a été saccagée par des adultes dysfonctionnels et des événements souffrants voire traumatisants ?

Résilience

Je n’ai pas eu la présence d’esprit de demander à mon grand-père comment il avait fait pour retrouver une vie normale après avoir passé un an dans deux camps de concentration en Allemagne, pendant la Deuxième Guerre mondiale, parce qu’il était résistant. Joyeux et drôle, il a été un grand-père incroyable et très impliqué auprès de ses petits-enfants. Même chose pour ma grand-mère qui avait vécu l’occupation allemande, seule avec deux enfants et son mari embarqué par la Gestapo, persuadée qu’elle ne le reverrait jamais. Certains de mes clients, ayant vécu des traumatismes dans des pays où la loi du plus fort et la corruption règnent (ils se reconnaîtront et je les salue) ou des abus sexuels ont réussi à reprendre leur vie en main et à atteindre leur propre bonheur. Je citerai en exemple Cynthia Sardou (la fille de Michel Sardou) que je connais, violée par trois agresseurs à l’âge de 26 ans, laissée pour morte et qui a écrit « Une vie à reconstruire » (City Editions), racontant comment elle a réussi à revenir de l’enfer, à se marier et à retrouver un équilibre de vie : leslecturesdelily.com

Puis, il y a ceux qui sont partis dans la vie avec de sérieux handicaps, maltraités psychologiquement et parfois physiquement dans leur enfance, malmenés dans différentes situations, ayant eu peu ou pas de contact du tout avec la reconnaissance, l’affection et la protection, voire aucun contact avec la joie de vivre, la chaleur humaine ou la bienveillance, mais qui ont décidé que le bonheur est sur Terre et sont allés le chercher. Et d’autres, comme moi, qui ont touché le fond et ont réussi à remonter pour le meilleur, ayant vécu le pire.

Trois catégories de personnes

Nous ne sommes pas sur Terre pour souffrir ou subir, mais plutôt pour comprendre, apprendre et expérimenter. C’est toute la différence entre ceux qui réfléchissent et trouvent les solutions, combatifs qu’ils sont, et ceux qui se posent en victimes et subissent leur vie. Force est de constater que les personnes ayant accès à la sérénité n’ont pas toutes eu une enfance dorée. Certaines reviennent de très très loin. Pour construire votre bonheur, il faut déjà penser que vous le méritez. Il existe, dans ma vision du monde, trois catégories de personnes :

Première catégorie :

Celles qui pensent effectivement qu’on est sur Terre pour souffrir et que le bonheur ne peut être que des petits moments que l’on grappille de temps en temps. Et elles souffrent !

Deuxième catégorie :

Celles qui sont heureuses, mais ne sachant pas comment elles ont fait pour y accéder sont terrifiées de perdre ce bonheur, terreur alimentée par les jaloux qui leur répètent à longueur de journée « ça ne durera pas ». Finissant par croire que ça ne peut pas durer, vous sabotez vous-même l’équilibre que vous aviez trouvé.

Je me souviens avoir entendu cette phrase de la bouche d’une « amie » : « Tu as mangé ton pain blanc, maintenant, tu vas manger ton pain noir… », alors que j’entrais dans les turbulences avec le père de ma fille.

Troisième catégorie :

Celles qui, croyant au bonheur (2 % de la population), l’ont trouvé ou y travaillent assidument en apprenant à le construire et, surtout, à le maintenir (mes clients !).

Dans quelle catégorie vous reconnaissez-vous ?

J’ai touché le fond, en 2002

Tout dépend de vos croyances qui sont la part que l’Univers ou Dieu laisse à l’être humain pour créer sa vie. Bien sûr que le bonheur existe et pas uniquement pour les autres : pour vous aussi. Encore faut-il vous retrousser les manches pour aller le chercher. J’ai touché le fond moi-même, en 2002, n’ayant plus rien qui tenait debout autour de moi, pas même moi ! (Je le raconte dans mon best-seller « Le syndrome de Tarzan » Béliveau éditeur). Et quand on me demande comment j’ai fait pour me reconstruire seule, je n’ai que cette réponse : une phrase tournait en boucle dans ma tête, m’aidant à tenir le coup, c’était « ils n’auront pas ma peau ». Je parlais de tous ceux qui m’avaient fait souffrir. Je me suis accrochée au peu de positif que j’avais à ce moment-là, me disant chaque soir avant de dormir : « Ma fille est en bonne santé, je suis en bonne santé, nous avons un toit sur la tête, le ventre plein et nous dormons dans des draps propres ». Et jour après jour, j’ai gagné du terrain sur l’anxiété, sur l’alcool, sur les dettes à rembourser, sur ma vie professionnelle que j’étais en train de réorienter, passant des diplômes (courant après l’argent pour payer mes études à 40 ans passé) pour guider ceux qui seraient également en recherche de ce bonheur que je construisais. J’étais « dans le ventre de la bête » et je cherchais la sortie sachant qu’un jour je guiderai ceux qui veulent en sortir aussi. J’en ai fait un métier parce que je sais que si vous êtes déterminé à vous prendre en main, vous réussirez. Si vous souhaitez une belle sangle abdominale, mais que vous n’effectuez pas les exercices conseillés par votre entraîneur, vous connaissez le résultat. Vous aurez, bien évidemment, quels efforts à faire, mais vous serez guidé et épaulé.

Une fois le bonheur atteint, plus d’effort à faire, juste « garder le cap »

Tel un avion, vous êtes soit cloué au sol, soit en piqué vers le sol et mon métier, c’est de vous aider à décoller ou à éviter de vous écraser. Remarquez comme un avion a besoin de puissance au décollage, puis dans la montée (les efforts pour reconstruire votre vie) pour finalement atteindre la bonne altitude et une vitesse de croisière qui ne demande que de l’attention pour maintenir le cap. Une fois que vous avez compris comment construire votre bonheur et comment le maintenir, il suffit de respecter les « consignes de sécurité » et de maintenir le cap vers la sérénité. Je n’ai rien de spécial, mes proches et tous ceux qui m’ont rencontrée vous le diront, à part d’être heureuse. Et je ne fais rien de spécial non plus pour garder les deux pieds dans le bonheur : je sais comment éviter les zones de turbulences et s’il y en a une que je n’ai pas vue venir, je sais comment la traverser. Et je reprendrai la phrase empruntée à un troubadour croisé dans un aéroport : « Je n’ai jamais baissé les bras. Et si je les baisse aujourd’hui, c’est pour relever ceux qui sont tombés ». Si j’y suis arrivée, vous y arriverez aussi !

Un article de Pascale Piquet, la spécialiste de la dépendance affective et du bonheur !

www.pascalepiquet.com

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