François Legault se dirige vers un mur avec les 60 000 membres de l’APTS

Courtoisie

Dénonçant l’intransigeance du gouvernement aux tables de négociation, environ deux cents personnes membres de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) se sont réunies devant le bureau de circonscription du premier ministre, François Legault, afin de passer un message clair : il va « frapper un mur » si son gouvernement ne fait pas débloquer la négociation en améliorant les conditions de travail devenues insoutenables dans le réseau de la santé et des services sociaux.

Pour illustrer ce mur qui sépare la partie gouvernementale et les 60 000 membres de l’APTS, un rempart de sacs de sable de deux mètres de haut a été érigé devant le bureau du premier ministre.

« Nos membres ont de grandes attentes dans cette négociation. Notre réseau public est à un point de rupture. Les gens démissionnent pour trouver de meilleures conditions dans le secteur privé et notre gouvernement refuse de se donner les moyens d’attirer une main-d’œuvre experte pour offrir des services indispensables à la population. Pour l’APTS, ce mépris a assez duré. Nous donnons encore 10 jours au gouvernement pour répondre à nos demandes justes et légitimes. Après cela, nous n’aurons d’autre choix que d’aller vers la grève », met en garde Emmanuel Breton, 1er vice-président de l’APTS et responsable de la négociation nationale.

Des membres de l’APTS ont pris la parole lors de cette manifestation afin de rappeler au premier ministre la charge qui pèse sur les épaules du personnel professionnel et technique dans une multitude de secteurs, dont les laboratoires et les services d’imagerie médicale — mis sous pression par la pandémie sans qu’on leur reconnaisse le droit aux primes COVID—, ainsi que dans les services jeunesse — où l’exode des intervenantes mine gravement la capacité de venir en aide aux enfants et aux familles du Québec.

« Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous envisageons de débrayer, de réduire les examens effectués quotidiennement, le volume de tests traités en laboratoires ou le soutien offert à nos usager·ère·s, mais nous y sommes obligé·e·s pour assurer la qualité de ces services à long terme. Nous sommes désormais acculé·e·s au pied du mur par un gouvernement qui ne nous laisse pas le choix. Si le premier ministre ne donne pas de mandat à ses négociateurs d’ici là, notre grande tournée d’assemblées générales spéciales commencera ici même le 29 mars prochain, chez lui, dans Lanaudière », conclut Emmanuel Breton.

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