Face à la hausse des violences armées actuellement observée dans le Grand Montréal, le député de Montcalm, Luc Thériault, est d’avis qu’il est urgent de s’attaquer au nœud du problème en ciblant les principaux auteurs de ces violences; les membres d’organisations criminelles.
« Il faut serrer la vis au crime organisé et c’est exactement l’objectif visé par le projet de loi qu’a déposé hier mon collègue Rhéal Fortin, porte-parole en matière de justice. La création d’une liste des organisations criminelles, telle que le propose notre texte législatif, permettra aux différents corps policiers d’être mieux outillés pour s’attaquer au fléau que constitue le marché noir des armes illégales en brossant un portrait plus clair des entités qui utilisent ces armes et organisent leur trafic », a martelé le député de Montcalm.
Honorant la promesse du Bloc Québécois de faire plus et mieux pour combattre le crime organisé, ce projet de loi offre des solutions aux lacunes observées dans C-21, dont les dispositions paraissent nettement insuffisantes pour freiner la flambée des violences par armes à feu. Si la circulation des armes à feu légales mérite l’attention, ce sont rarement celles mises en cause lors des fusillades en pleine rue, comme nous en avons connu plusieurs dans les derniers mois. La mouture bloquiste de ce projet de loi place cet enjeu dans la mire.
« L’accessibilité aux armes illégales demeure trop facile et il s’agit d’un constat particulièrement préoccupant pour les victimes qui en font les frais, leur famille, et l’ensemble des collectivités qui subissent cette violence », ajoute Luc Thériault.
« Avec notre projet de loi, le fait de s’associer à une organisation criminelle identifiée exposera les individus à toutes sortes de conséquences, au même titre que ce qui se fait déjà pour les organisations terroristes. Cet axe d’intervention contribuera à abolir le sentiment d’impunité qui semble prévaloir actuellement dans les gangs de rue. Il est plus que temps d’agir pour rétablir la paix et la quiétude dans nos milieux de vie et c’est ce que nous faisons en ciblant la principale source du problème », a conclu M. Thériault.