GNL Québec ne doit pas voir le jour

Courtoisie

Le Bloc Québécois avait, dans le respect des juridictions de toute et chacun, exprimé des réserves au sujet du projet de GNL Québec. Pour Monique Pauzé, porte-parole en matière d’environnement, il était important de respecter le travail des commissaires du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) et d’attendre leur rapport en avant de se prononcer. Bien documenté et finement rédigé, le rapport est sans appel. Les inconvénients du projet GNL dépassent largement ses avantages.

« Ni les vertus écologiques et ni les vertus économiques du projet ne sont au rendez-vous, a insisté Monique Pauzé qui espère que le projet ne verra pas le jour. J’ai toujours eu confiance en l’expertise des commissaires du BAPE qui ont rejeté le principal argument des promoteurs qui voulaient faire croire que leur projet permettrait de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Le rapport est dévastateur. Il stipule que le projet de liquéfaction et d’exportation maritime du gaz naturel albertain, à partir du Saguenay, entraînera une hausse importante nette des GES, mais pire encore, qu’il pourrait constituer un frein à la transition énergétique sur les marchés visés par le projet. »

Les experts sont unanimes, continuer d’exploiter ce gaz naturel d’origine fossile « aurait pour conséquence de verrouiller les choix énergétiques des pays clients et, conséquemment, les émissions de GES associées à la combustion du gaz naturel qui y serait livré ». Donc, « la transition de ces pays vers une économie sobre en carbone pourrait en être retardée ».

Un plus pour l’économie de courte durée

Le rapport du BAPE met notamment en lumière le fait que les avantages sur le plan économique et la création d’emplois ne seraient pas au rendez-vous pour le Québec à long terme. Les retombées les plus importantes profiteraient essentiellement à l’Ouest canadien, d’où proviendrait le gaz naturel.

« Je ne vais pas nier que pendant les quatre années de construction de l’usine à Saguenay, il y aurait des retombées économiques importantes pour cette région, explique Monique Pauzé. Mais une fois, l’installation en service la vaste majorité des emplois est appelée à disparaitre. Il faut penser à long terme ici. L’urgence climatique et le monde qu’on souhaite léguer à nos enfants dépendent de nos actions et la transition énergétique doit commencer quelque part. »

La commission a également révélé que des projets similaires existent ailleurs dans le monde. Ce qu’ils produisent actuellement fait en sorte que la production de gaz naturel liquéfié par GNL Québec ne serait pas requise sur les marchés étrangers avant 2030.

 « Comme si ce n’était pas assez, des scénarios avancés par l’Agence d’impact environnemental du Canada affirment que les terminaux de liquéfaction seront en surnombre à partir de 2040, on peut se demander pourquoi on voudrait polluer plus pour quelque chose qui ne serait rentable que pour une dizaine d’années. Au Bloc, nous ne voulons pas que l’on passe un pipeline à travers la gorge du Québec. Le rapport tant attendu du BAPE est donc une confirmation que notre position est la bonne », conclut Monique Pauzé.

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