La députée fédérale de Repentigny, Monique Pauzé, confirme que 81 projets ont été priorisés dans le cadre d’un investissement de plus de 1,7 million de dollars en marge du programme Emplois d’été Canada. Plusieurs organisations ont dorénavant l’opportunité d’embaucher des jeunes de la région pour la saison estivale, et ce, dans plusieurs secteurs d’activités.
« Dans le cadre d’une relance économique, ce financement est bienvenu, plus particulièrement dans le contexte pandémique actuel où les besoins sont criants. C’est une bouffée d’air frais, tant pour les organismes à but non lucratif que pour les entreprises privées de Repentigny », a fait savoir Monique Pauzé.
Comme par les années précédentes, le bureau de la députée a priorisé les organismes qui viennent en aide aux plus vulnérables. Aux Services de crise de Lanaudière, qui a dû fermer son service d’hébergement de Repentigny le 27 avril, l’aide financière est accueillie avec un soupir de soulagement.
« Ce fut une année éprouvante à bien des égards, explique Sabine Roblain, directrice de l’organisme. Actuellement, il y a énormément de besoins, nous manquons de personnel et comme toutes les maisons d’hébergements, nous avons dû réduire nos services afin de nous adapter aux exigences sanitaires de la pandémie. Dans notre cas, nous avons dû fermer quatre lits sur huit dans chacune de nos deux résidences. Et là, faute de personnel 24/7, nous devons fermer l’hébergement de Repentigny, mais nous maintenons le service de suivi téléphonique ainsi que l’intervention téléphonique 24h/24. »
Madame Roblain tient à souligner que le service d’hébergement temporaire est toujours disponible à la maison de Rawdon et ce pour toute la région de Lanaudière. Rappelons que l’organisme offre un endroit accueillant et l’accès en permanence à des intervenants pour toute personne ayant besoin de quitter temporairement son milieu de vie afin de retrouver une certaine stabilité émotionnelle.
« Si une situation de crise survient souvent à cause d’un deuil, de relations familiales difficiles, de violence, d’une séparation ou de la perte de travail, la pandémie s’est ajoutée à cette liste d’événements marquants, de plus en plus de gens se sentent seuls et ne savent plus comment vaincre l’isolement. D’ailleurs, l’été dernier, alors que les gens avaient recommencé à se voir, l’achalandage aux centres avait diminué. Quoi qu’il en soit, nous mettons tout en oeuvre afin de rouvrir la maison d’hébergement de Repentigny, le plus rapidement possible », a ajouté Mme Roblain.
Au camp Richelieu, qui dessert l’enfance fragile, la pandémie a aussi eu des répercussions sur la clientèle.
« Si certains parents sont plus craintifs face à la pandémie et hésite à envoyer leurs enfants au camp, on sent également beaucoup de détresse chez certains parents qui craignent que le camp soit annulé, explique Bernard Landreville, responsable du camp. Comme nous recevons des enfants qui ont des besoins particuliers et qui sont parfois lourdement handicapés, nous avons dû réduire nos groupes et augmenter notre ratio moniteur/enfants. Nous avons aussi dû acheter le matériel de protection nécessaire sans faire avaler le coût aux parents. En ce sens, la subvention que nous venons de recevoir pour engager nos moniteurs est d’une importance capitale pour la pérennité de notre projet qui fêtera son 50e anniversaire sous peu. »
Pour les enfants, le camp est un lieu d’épanouissement mais pour plusieurs parents, ce camp est un outil indispensable à leur équilibre mental et financier comme en témoigne Julie Thériault, mère de Lorie, une campeuse qui fréquente le camp de jour du Club Richelieu Repentigny depuis 11 ans.
« Les bienfaits de ce camp de jour sont incroyables pour nos enfants mais aussi pour nous, les parents, explique Mme Thériault. L’été, il n’y a pas d’école et donc, pas de service pour nos enfants handicapés, ce qui pose un immense problème aux parents qui travaillent. Sans ce camp, nous ne pourrions pas travailler l’été. De plus, avec la pandémie, nous n’avons aucun répit. La majorité des endroits ne peut recevoir nos enfants à cause de leurs conditions et des risques de contamination, nous sommes donc dans l’impossibilité de prendre une pause, aussi brève soit-elle. Nous avons besoin du Camp Richelieu. »
Monique Pauzé espère une fois de plus que les orientations prises par son bureau feront une véritable différence au sein de la communauté.
« Les organismes, les municipalités et les entreprises que nous avons joints ont démontré leur grande satisfaction, peu importe la somme attribuée. Et pour les étudiants de Repentigny, cet investissement se traduit par de nouvelles opportunités d’emplois à pourvoir. Je crois sincèrement que ces 81 projets auront des impacts concrets dans une multitude de domaines, que ce soit pour nos jeunes, le milieu culturel, environnemental et même dans le domaine de la construction. Je souhaite bon succès et bon été à toutes et à tous! »