C’est sous le thème Portons l’avenir, soyons le changement que s’est tenu le 66e congrès du Conseil central de Lanaudière – CSN. « Nous souhaitons trouver des moyens pour contrer l’apathie syndicale et contribuer à la réflexion collective afin de cibler des solutions à l’impact négatif des nouvelles réalités du marché du travail sur la vie syndicale et régionale », souligne Patricia Rivest, présidente du Conseil central de Lanaudière – CSN.
Le congrès se penchera notamment sur l’histoire de la CSN ainsi que sur le rôle des femmes du mouvement ouvrier dans la lutte pour l’équité salariale avec deux experts de ces sujets. « On se rend compte que les avancées du passé ont été possibles avec le travail acharné de personnes syndiquées. Il faut en prendre bonne note si on veut renverser la tendance actuelle qui accentue les inégalités entre les plus riches et le reste de la société et qui affecte les conditions de travail. Le changement n’arrivera pas tout seul », insiste Patricia Rivest selon laquelle une plus grande mobilisation est nécessaire pour améliorer les conditions de travail dans le contexte actuel de crise et de pénurie de main-d’œuvre. Il faut repenser le marché du travail actuel.
Un panel était présent au congrès pour amorcer les discussions sur des questions comme le sentiment d’appartenance, l’apathie syndicale et les moyens d’infléchir cette tendance au désintéressement envers les nombreux enjeux collectifs auxquels nous faisons face.
Le congrès du conseil central est une occasion pour nous toutes et tous de faire le point sur notre action syndicale, de réfléchir collectivement aux défis à relever dans le contexte social et économique actuel et d’établir un plan de travail en lien avec l’action politique régionale. Nous nous fixerons des objectifs pour les trois années à venir.
« Le conseil central joue un rôle important pour représenter nos membres tant sur le plan politique qu’au sein des groupes communautaires de Lanaudière. Son rôle consiste également à favoriser la solidarité entre les syndicats de la région, et même au-delà », affirme la présidente de la CSN, Caroline Senneville, qui sera présente au congrès cette semaine.