Un homme de 38 ans de Sainte-Thérèse devra faire face à la justice alors aurait commis des voies de fait causant des lésions sur une chauffeuse d’autobus à Sainte-Anne-des-Plaines, en fin de journée, le 26 septembre dernier.
Vers 17h50, le suspect a pris un autobus à la gare de Sainte-Thérèse en se faisant demander de porter un couvre visage avant de prendre l’autobus comme l’exige les consignes sanitaires, il a collaboré en mettant un bandana.
« Durant le transport la chauffeuse lui rappelle de remettre son couvre visage. À l’arrêt le suspect s’est dirigé vers l’avant du véhicule, a ouvert la vitre de plexiglace protégeant la conductrice et lui a assené un violent coup de poing au visage. Il quitta rapidement dans les rues avoisinantes », explique le communiqué du Service de police intermunicipal de Terrebonne/Ste-Anne-des-Plaines/Bois-des-Filion.
La victime, âgée de 55 ans, de Saint-Colomban, a subi une fracture du massif facial et a été transportée au centre hospitalier.
C’est grâce à des informations du public que le suspect a été arrêté, en soirée le 30 septembre.
Patrick Desbiens a été interrogé et a été gardé détenu jusqu’à sa comparution qui devait avoir lieu aujourd’hui (1er octobre), au palais de justice de Laval.
Il devait comparaître sous des chefs de voie de fait causant des lésions corporelles et de méfait. Sa comparution a cependant été reportée au 8 octobre, à la demande de son avocat Me Moulay-Badre Aber, de l’Aide juridique, en raison des propos incohérents qu’il a tenu devant le juge Marc-André Dagenais.
Interrogé par le magistrat concernant son identité, celui-ci a répondu qu’il était le «Prince du Dieu vivant». Le juge lui a par la suite demandé s’il était conscient de son rôle au sein du système judiciaire, M, Desbiens a alors rétorqué «Oui, incriminer les innocents».
Après seulement cinq minutes d’échanges avec le juge Dagenais, celui-ci a ordonné une ordonnance psychiatrique afin de déterminer la responsabilité criminelle de Patrick Desbiens.
. L’enquête démontre que le mobile du crime est le port du masque.