La députée bloquiste de Repentigny, Monique Pauzé, s’insurge contre la lenteur du gouvernement fédéral qui tarde à s’attaquer à la problématique des nouvelles mères qui perdent leur emploi à la fin de leur congé parental et qui n’ont droit à aucun soutien.
Interpellé à ce sujet hier aux Communes, la ministre, Carla Qualtrough, a encore une fois mentionné que le gouvernement reconnaissait le problème et qu’il « travaillait fort à trouver une solution ».
Pourtant, la loi fédérale de mise en œuvre de la Prestation canadienne de relance économique (PCRE) énonce clairement que les prestations d’assurance parentale sont des revenus admissibles pour l’obtention de cette dernière mais aucune directive claire n’a été données aux fonctionnaires quant à la façon d’en interpréter ces critères.
« Je ne vois pas ce qu’il y a de si compliqué, insiste Monique Pauzé. La loi est déjà rédigée de manière à ce que les prestations du Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) soient incluses dans les revenus admissibles à la Prestation canadienne de relance économique. C’est très clair. Il faut simplement que le gouvernement confirme que ces femmes sont bel et bien admissibles à la PCRE. C’est tout! ».
Or, derrière cette problématique s’en cache une autre beaucoup plus importante : le fait que le régime d’assurance-emploi n’est aucunement adapté à la réalité des femmes qui souhaitent être à la fois mères et présentes sur le marché du travail. « Le vrai problème, c’est que les femmes qui donnent naissance devraient avoir le droit aux prestations si elles se retrouvent sans emploi sans le vouloir après leur congé parental. C’est complètement aberrant », a conclu Monique Pauzé.
