Info

Votre journal local 100% numérique !

Terrebonne : un conseiller porte plainte au DGÉQ et le cabinet du maire contre-attaque

Courtoisie

Une plainte au Directeur Général des Élections du Québec a été déposée par un conseiller de Terrebonne, le 9 mars, afin d’enquêter sur le comportement du chef du cabinet, Marc-André Plante.

En effet, Alain De Choinière a rencontré le conseiller Réal Leclerc, le 26 février dernier, afin de lui suggérer de prendre sa retraite de la politique municipale.

Cette rencontrée, filmée par une caméra de surveillance dans la résidence de M, Leclerc, a duré deux heures. Il a notamment été question des voyages de pêche de ce dernier, ainsi que ses frais de séjour (excluant la nourriture) ont été payés par des fournisseurs de la Ville Cette suggestion a aussi été faite en raison d’un prêt personnel de 10 000$ contracté auprès d’un fournisseur, qui n’a jamais été mis dans ses déclarations obligatoires.

Notons que Réal Leclerc a été expulsé, le 5 mars dernier, du Parti de l’Alliance Démocratique de Terrebonne, dont le chef du parti, est Marc-André Plante.

Courtoisie. Réal Leclerc

Réactions de messieurs Plante et De Choinière

« À aucun moment, je n’ai mis de pression indue sur M. Leclerc. Je l’ai seulement informé qu’il avait un choix à faire quant à son avenir et qu’il était impossible pour le maire et son équipe de poursuivre une collaboration avec lui à la lumière des faits connus.  Je tiens à affirmer que je serai totalement disponible pour répondre à toutes les questions du Directeur général des élections du Québec (DGEQ) et du Commissaire à l’intégrité municipale et aux enquêtes (CIME). Je sais que je n’ai rien à me reprocher et j’ai toujours agi avec intégrité », a déclaré, par voie de communiqué, le 10 mars, Alain De Choinière.

« Je me suis lancé en politique dans le but de sortir les adeptes du copinage de l’hôtel de ville de Terrebonne. De ce fait, lorsque j’ai eu accès aux informations récentes concernant les agissements de M. Leclerc, j’ai demandé à ce qu’il soit exclu du caucus et de ses responsabilités à la Ville. Je ne m’excuserai pas d’avoir retiré de mon équipe une personne qui a menti à ses collègues et à la population de Terrebonne. Ceux qui aujourd’hui nous blâment de la décision d’expulser M. Leclerc ne sont pas dignes de diriger la Ville », d’affirmer le maire Marc-André Plante.

Par le fait même, le cabinet du maire demande que le ministère des Affaires municipales et l’Unité permanente anticorruption (UPAC) enquêtent à nouveau sur les agissements de M. Leclerc, puisqu’à la suite de sa déclaration, ils ont appris que ce dernier n’avait pas déclaré ce prêt de 15 000 $ et qu’aucune preuve de remboursement ne leur a été fournie. Aussi, leurs vérifications ont permis d’apprendre que M. Leclerc a proposé des contrats de ce même fournisseur pour des centaines de milliers de dollars lors d’appels d’offres de la Ville de Terrebonne dans les années suivant cet emprunt. Finalement, afin de permettre au Ministère de procéder à des vérifications éclairées, M. De Choinière demande à M. Leclerc de rendre disponible l’intégrale de la vidéo qui mentionne plusieurs autres informations contenues dans la discussion qui a duré deux heures.

« Je demande explicitement à la Commission municipale du Québec (CMQ) d’enquêter sur les agissements de M. Réal Leclerc. Cette commission pourra compter sur mon appui de même que sur celui de tous mes collègues du caucus de notre parti. Les citoyens méritent que la lumière soit faite sur ces agissements », de conclure Marc-André Plante.

Courtoisie. Marc-André Plante, maire de la Ville de Terrebonne

Vos dernières nouvelles dans Lanaudière:

Votre journal local 100% numérique !