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Simon Castonguay plaide coupable

Courtoisie

Un trifluvien arrêté en 2019, pour leurre informatique, a réglé ses comptes avec la justice.

Simon Castonguay, 21 ans, a plaidé coupable, hier matin, au palais de justice de Joliette, à des chefs de leurre informatique,  d’avoir rendu du matériel sexuellement explicite, de possession simple de Kétamine et deux bris de conditions.

Le juge François Landry a entériné la suggestion commune faite par la Couronne (représentée par Me Ariane Roy-Drouin) et la Défense (Me Joanie Houle) soit une peine de 13 mois de détention. Cette sentence est consécutive à celle de 33 mois et demi que Castonguay a reçu, deux jours plus tôt, à Trois-Rivières, après avoir reconnu sa culpabilité à six des huit chefs d’accusation déposé contre lui dans un dossier de proxénétisme et de possession de cocaïne.

Les faits se sont déroulés le 1er août 2019 vers midi à Repentigny. Ce jour-là, les policiers de la Sûreté municipale de Repentigny enquêtaient la plaque d’immatriculation du véhicule de l’accusé, stationné au Parc de l’Île Lebel. Ils constatent alors au CRPQ que le propriétaire du véhicule était sous engagement de ne pas se trouver avec des personnes d’âge mineur, sauf en compagnie d’une personne responsable en lien avec son dossier de Trois-Rivières.

Les policiers ont localisé l’accusé, quelques instants plus tard, à proximité du chalet du Parc de l’Île Lebel, assis sur une couverture en compagnie d’une jeune femme, la victime dans ce dossier. Après avoir procédé à leur identification, les agents constatent que la victime n’a que 16 ans. Simon Castonguay est aussitôt détenu pour fin d’enquête pour bris de condition.

En discutant avec la jeune fille, les policiers ont appris que celle-ci avait rencontré  l’accusé un mois plus tôt  sur internet, qu’ils discutent ensemble depuis ce temps sur les réseaux sociaux et qu’ils se rencontraient pour la première fois, ce jour-là, à Repentigny. La jeune fille a aussi mentionné aux policiers que l’accusé lui avait dit qu’il avait des conditions lui interdisant de se trouver avec des personnes de moins de 16 ans, à cause d’un événement impliquant son ex-conjointe.

Simon Castonguay est alors arrêté pour bris de condition. Lors de la fouille de l’accusé, les policiers ont découvert un sachet comprenant de la poudre blanche, dont la quantité approximative est de 0,25 grammes, qui sera identifiée ultérieurement comme étant de la kétamine. Un cellulaire est aussi saisi sur lequel se trouvent des messages liés au trafic de stupéfiants ainsi qu’une somme de 1270$.

Dans une déclaration faites aux enquêteurs, la victime a précisé qu’elle avait rencontré M. Castonguay sur l’application Tinder, un mois auparavant. Sa biographie mentionnait, dès le début des échanges, qu’elle n’avait que 16 ans. Par la suite, l’accusé a demandé de poursuivre leurs discussions sur Snapchat.

La jeune fille a précisé que la fin de semaine précédant l’arrestation, soit le 29 juillet 2019, l’accusé l’avait invité dans une fête et à un motel. Elle lui avait alors répondu qu’elle avait un couvre-feu à respecter. L’accusé lui a alors demandé quel âge elle avait, et la jeune fille lui a répondu qu’elle avait 16 ans. D’ailleurs, les policiers ont obtenu copie de cette conversation.

Durant leurs conversations sur Snapchat, Simon Castonguay a envoyé à la victime trois vidéos de lui se masturbant.  Le 31 juillet 2019, l’accusé a écrit à la victime pour lui demander des photos et des vidéos d’elle nue en train de se masturber, ce qu’elle a refusé de faire.

Lors de son interrogatoire, Simon Castonguay dit n’avoir appris l’âge de la victime qu’à l’arrivée des policiers que celle-ci n’avait que de 17 ou 16 ans, puis s’est ravisé en mentionnant avoir appris par message texte, quelques temps auparavant, qu’elle avait 17 ans. Il a aussi avoué avoir envoyé des vidéos de lui-même se masturbant.  Par contre, il a nié avoir demandé des photos nues de la jeune fille, ce que la preuve matérielle infirme.

Arrêté en Colombie-Britannique

Castonguay est détenu préventivement depuis le 10 juillet 2020 après avoir été arrêté à Burnaby, en Colombie-Britannique, par le le Service des enquêtes sur les crimes majeurs de Trois-Rivières en collaboration avec l’équipe de répression des délinquants prolifiques alias POST de la GRC de Burnaby. Le 29 décembre 2019, il avait quitté son lieu de résidence prescrit par la Cour.

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