Nous savons tous que la Covid-19 mute. Les variants anglais, sud-africain et brésilien se sont déjà répandus à travers le monde. Leur tendance à être plus contagieux comme leur résistance au vaccin suscitent de vives inquiétudes partout sur la planète.

Mais alors que la guerre contre la pandémie est loin d’être gagnée, un nouveau variant a été découvert. Il s’agit du variant nigérien. Un deuxième variant découvert en Afrique, qui a provoqué une deuxième vague particulièrement impressionnante au Nigéria.

Une mutation (B.1.525) qui ressemblerait au variant anglais et qui aurait les mêmes caractéristiques que les autres mutations citées : sûrement plus contagieux, et plus résistant au vaccin, selon des chercheurs de l’Université d’Edimbourg. Des études sont actuellement en cours pour savoir s’il provoque des formes plus sévères de la maladie.

Détecté à Montréal vers la fin mars.

Montréal a enregistré en mars une quatrième variante de la COVID-19 – B.1.525 – qui a été identifiée pour la première fois au Nigéria. À cette période, il existait deux cas connus de la variante du Nigéria dans la ville de Montréal.

Selon la mise à jour du 23 avril 2021 de l’Institut national de
santé publique du Québec, Lanaudière compterait:

146 cas du variant B.1.1.7 en émergence du Royaume-Uni
5 cas du variant B.1.351 en émergence de l’Afrique du Sud
1 cas du variant P.1 en émergence du Brésil
6 cas du variant B.1.525 en émergence du Nigéria

L’organisme de santé publique affirme que cette nouvelle variante s’ajoute aux trois autres au Québec qui sont considérées comme étant sous «surveillance renforcée». Le variant Nigérien a été détecté pour la première fois au Canada à la mi-février en Colombie-Britannique chez une personne qui s’était rendue dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.