Le programme triennal d’immobilisation (PTI) permet à l’administration municipale de Repentigny de prévoir et de budgéter les projets futurs en immobilisation. Ayant une moyenne annuelle allant de 35 à 40 millions de dollars, celui de cette année (2021-2022-2023) dépasse pourtant les 70 millions, coïncide avec l’année électorale.
Ce qui normalement devrait être une nouvelle réjouissante le devient moins lorsque l’on constate que l’augmentation n’est motivée que par un calcul électoraliste. À l’approche des élections, l’administration en place se lance dans les dépenses pour faire oublier le manque d’investissement passé, notamment dans nos infrastructures routières. Ce sera l’été de l’asphalte pour faire oublier les dernières années.
Par une saine gestion financière, assurant ainsi une meilleure planification financière pour les contribuables et l’Hôtel de Ville, l’équipe d’Avenir Repentigny propose de revoir l’élaboration et le mécanisme de réalisation des prochains programmes triennaux d’immobilisation. Plutôt que des annonces à saveur politique, le PTI se verra mieux défini dans le temps, avec une croissance au fil des années réaliste, collé à la capacité de payer des citoyens, tout en ayant comme objectif de livrer de véritables résultats plutôt que de servir à des annonces politiques vides de sens. Nicolas Dufour et son équipe proposent aussi de rendre les présentations des PTI plus limpides et transparentes, avec une mise à jour des états d’avancement des grands projets pour que les citoyennes et citoyens puissent suivre l’évolution de leur investissement.
« Le programme triennal d’immobilisation déposé par l’administration actuelle nous démontre deux choses : un, que nous sommes bel et bien en année électorale avec les investissements en folie, et deux, que l’on tente de rapiécer avec de l’asphalte le manque de vision des dernières années. En doublant le montant alloué au PTI, on joue avec l’argent des contribuables en période électorale plutôt que d’assurer un financement stable et prévisible. Le secteur des affaires le sait bien, ce que l’on souhaite comme gestionnaire s’est de la prévisibilité et non de l’improvisation, quelle que soit la grosseur du chèque. Où se trouvait cet argent lors des trois années précédentes ? Les citoyens méritent une administration engagée durant l’ensemble de son mandat à une saine gestion financière et pas seulement lors d’une année électorale », affirme Nicolas Dufour, candidat à la mairie de Repentigny.
« Il s’agit d’une situation qui désavantage les résidents de Repentigny et accentue le cynisme envers la politique. Malheureusement, j’ai trop souvent entendu des citoyens me dire qu’ils ne voyaient jamais leurs conseillers sauf en année électorale, même chose pour les investissements. Les gens du secteur Le Gardeur le disent souvent, il manque d’investissement dans notre secteur, et là, ils découvrent que la Ville double la mise cette année. On nous a pourtant oubliés les dernières années quand c’était le temps d’investir dans la réparation des chaussées dans notre secteur. Il est grand temps que les choses changent ! », mentionne Chantal Routier, conseillère municipale dans le district 11.
« J’ai été entrepreneur et gestionnaire. Je sais qu’en affaires la prévisibilité est gage d’une bonne gestion et d’une bonne santé financière, alors d’autant plus lorsqu’il est question de l’argent des citoyens. Les contribuables s’attendent à voir leurs taxes investies tout au long d’un mandat dans leur qualité de vie et pas seulement une fois aux trois ans à la veille d’élections municipales. Cette augmentation soudaine du PTI entraîne aussi une surcharge dans notre livret de commande. Finalement, cela mine aussi notre capacité financière en surchargeant le crédit de la Ville sur une année, plutôt qu’en étalant les investissements sur une période plus réaliste ! », déplore Bernard Landreville, candidat dans le district 5.
