Janvier
Le 20, vers 19h55, le Service de police de L’Assomption /Saint-Sulpice a reçu une dénonciation pour un rassemblement illégal de personnes dans une résidence privée du boulevard Lafortune à L’Assomption. Sur place, les patrouilleurs ont constaté que quelques personnes se trouvaient à l’intérieur du condo et qu’il y avait apparence de fête. Après avoir tenté à plusieurs reprises et de diverses manières d’entrer en contact avec les occupants des lieux, une autorisation judiciaire a été obtenue pour entrer et ainsi mettre fin à l’infraction à la Loi sur la santé publique. Une fois entré, les agents ont dû vérifier chaque pièce car les occupants se sont cachés et ne répondaient pas aux commandes verbales. Cinq jeunes adultes ont été trouvés cachés, couchés un près de l’autre, dans une chambre. Après avoir été identifiés, ils ont tous reçus des constats d’infraction pour attroupement illégal dans une résidence privée et non-respect du couvre-feu. Le montant total des amendes émises s’élève à 15 500$. Les quatre personnes ne demeurant pas à l’adresse ont dû quitter. Des stupéfiants laissés à la vue des policiers ont également été saisis.
Février
Le 10, un homme de 38 ans, qui travaillait à l’usine General Dynamics, de Repentigny, est mort sur le coup à la suite d’une explosion survenue dans l’entreprise, en fin d’avant-midi. La tragédie est survenue vers 11 h 40 dans le secteur de Le Gardeur. La victime, qui était père de famille de trois enfants, n’a eu aucune chance lorsque la déflagration a eu lieu, alors qu’il manipulait des produits chimiques dans le local où il était seul. La CNESST a ouvert une enquête, puisqu’il s’agit d’un accident de travail. Des enquêteurs de la CNESST se sont rendus sur place afin de rencontrer sur les témoins et afin de faire la lumière sur les circonstances de cet accident. Une enquête du coroner a aussi été ouverte. L’entreprise a été fermée de manière préventive pour fin d’enquête interne ainsi que par mesure de sécurité. L’entreprise américaine, dont l’usine est située sur la Montée des Arsenaux, est spécialisée dans le développement et la fabrication de munitions et de matériaux énergétiques destinés aux forces militaires et policières.
Mars
Le 7, la police de Mascouche a donné une trentaine de contraventions pour non-respect des règles sanitaires à la suite d’une intervention lors d’une fête privée. Les policiers se sont présentés vers 15h sur la Place Murray Bay après avoir reçu un appel pour rassemblement illégal. Le propriétaire des lieux et les participants, qui étaient de tous âges, d’une vingtaine d’années jusqu’à plus de 70 ans, ont refusé de collaborer, si bien qu’il a fallu jusqu’à 19h30 pour l’obtention d’un mandat pour entrer à l’intérieur de la résidence unifamiliale. La trentaine de personnes a reçu chacun une contravention de plus de 1500$ pour rassemblement illégal. De plus, certains d’entre eux ont reçu une autre amende pour avoir contrevenu au couvre-feu. Les policiers avait auparavant cru bon de les avertir du risque qu’ils encouraient s’ils attendaient l’arrivée du mandat afin de collaborer. Une douzaine de policiers ont participé à l’intervention
Le 10, un délit de fuite est survenu à Terrebonne. Vers 15h, ce jour-là, un accrochage est survenu entre le camion Dodge Ram conduit par Michel McCurdy-Poirier, 35 ans, de Saint-Jean-sur-Richelieu, et un autre véhicule lors d’un dépassement à l’intersection des routes 335 et 337 (miroir à miroir). Le véhicule, conduit par l’accusé, ne s’est pas arrêté. Le camion cube, endommagé lors de l’accrochage va continuer à suivre le véhicule du suspect qui s’arrête à une station-service Ultramar sur le boulevard Laurier, où un appel au 911 est alors logé. Un véhicule de patrouille s’est par la suite stationné derrière celui conduit par Michel McCurdy-Poirier. C’est alors que l’accusé a fait marche arrière pour heurter le véhicule de patrouille. Un des policiers en approche a évité de justesse le fuyard. Une poursuite policière s’est alors enclenchée sur le boulevard Laurier sud, mais abandonnée peu de temps après en raison de la circulation dense. Le véhicule du suspect a emprunté le chemin Martin Ouest. Il aurait effectué un dépassement dangereux près de l’intersection du rang Sainte-Claire à Sainte-Anne-des-Plaines et a heurté cinq autres véhicules. Parmi ceux, un Nissan Versa 2010 de couleur rouge, a terminé sa course dans un banc de neige. La conductrice de 18 ans de Mascouche qui était seule à bord s’en est sortie avec des blessures légères. La poursuite a pris fin près de la 5e Avenue lorsque le véhicule suspect a effectué une sortie de route. Michel McCurdy-Poirier a été arrêté après une courte poursuite à pied. Michel McCurdy-Poirier, 35 ans, a plaidé coupable, le 28 avril, à deux chefs de délit de fuite, délit de fuite causant des lésions corporelles, conduite dangereuse, conduite pendant interdiction, voie de fait sur un agent la paix, bris de condition et bris de probation. Il s’est aussi reconnu coupable de conduite dangereuse et de délit de fuite en lien avec un autre accident survenu le 8 mars 2019 à Rosemère. De façon commune, la Couronne (représentée par Me Camille Champagne) et la Défense ont fait une suggestion commune de 27 mois de pénitencier qui a été entérinée par la juge Dominique Larochelle au palais de justice de Laval. Celle-ci a retranché 50 jours de détention provisoire (75 jours au total), ce qui signifie qu’il reste 24 mois et 15 jours à purger.
Le 11, le Service de Police de la Ville de Repentigny (SPVR) a été informé d’un incident survenu à la pharmacie Jean-Coutu situé au 155 rue Notre-Dame à Repentigny. Une tentative d’accès à des vaccins contre la COVID-19 est survenue. Les agents du SPVR se sont présentés sur les lieux afin de prendre les déclarations. Le dossier a fait l’objet d’une enquête. Le SPVR ne pouvait partager aucune information à propos de cet incident ou divulguer de photo de suspect pour éviter de compromettre l’enquête en cours.
Le 16, un incendie, qui pourrait être d’origine suspecte, a complètement détruit le bâtiment principal de La Bergeronne de Terrebonne, en soirée. Le feu s’est déclaré dans la bâtisse située sur la Côte Terrebonne. « Il s’agit du bâtiment principal du sculpteur Feu Germain Bergeron, maintenant propriété d’une société de développement depuis 10 ans », a confirmé sur sa page Facebook, l’ancien maire de Terrebonne, Marc-André Plante. Le service des incendies était sur place pour combattre l’incendie et limiter les dégâts. Considérant que l’incendie sur ce bâtiment patrimonial de Terrebonne pourrait être de nature criminelle, le dossier a fait l’objet d’une enquête par le service de la police de Terrebonne.
Le 17, un adolescent de 15 ans a fait une chute d’une douzaine de pieds, d’un toit d’une école secondaire de Terrebonne, la nuit dernière. Le garçon ainsi que des amis avaient, quelques minutes auparavant, réussi à grimper sur le toit de l’école secondaire Armand-Corbeil, situé sur la rue John F. Kennedy. À la suite de sa chute, l’adolescent est tombé « dans un parc «intérieur sans issue », a expliqué la police de Terrebonne, au Journal de Montréal. Les autres jeunes auraient pris la fuite après avoir constaté leur incapacité à aider leur ami. C’est le père de l’adolescent, qui était sans nouvelles de son fils, qui aurait communiqué avec plusieurs amis de celui-ci pour essayer de le retrouver. L’adolescent, qui a subi des blessures relativement mineures, a été localisé en début de nuit sur le terrain de l’école, toujours prisonnier du « parc intérieur ». Il a été conduit dans un centre hospitalier. Selon la police, l’adolescent ne recevra aucune contravention pour le non-respect du couvre-feu.
