Le député Louis-Charles Thouin en renfort dans les CHSLD

Courtoisie

Devant la gravité de la situation dans le réseau de la santé et dans les CHLSD en raison de la hausse vertigineuse de cas de COVID-19 et du variant OMICRON, le député provincial de Rousseau, Louis-Charles Thouin a décidé de poser un geste concret.

Lui et sa conjointe ont échangé leurs vacances en Floride pour devenir, depuis le début de janvier, « aide de service » au CHSLD Le Piedmont à Saint-Jean-de-Matha, par le biais de la plate-forme «Je contribue ».

« Faut être aveugle pour ne pas voir la problématique actuelle dans le réseau de la santé. Initialement, je devais donner un coup de main dans une clinique de vaccination ou de dépistage, le CISSS de Lanaudière nous a dit que les besoins étaient surtout en CHLSD, alors on a pris notre courage à deux mains », a mentionné M. Thouin, en entrevue téléphonique à InfoLanaudière, le 7 janvier, alors qu’il se préparait pour son quart de travail de soir.

Il a donc pris part à une formation de base de six heures, en décembre dernier, ainsi qu’à une autre formation sur la prévention des infections et sur la confidentialité des patients.

Louis-Charles Thouin prévoit être sur le terrain durant une vingtaine de jours en janvier. Pour ce qui est de sa conjointe, elle est « aide de service plus », ce qui lui permet d’aider dans les soins d’hygiène aux patients.

 « L’enjeu majeur actuellement en CHSLD c’est d’avoir du personnel, des bras pour aider les équipes de soins », a ajouté celui qui a été élu le 1er octobre 2018.

M. Thouin a aussi lancé un appel à la mobilisation des travailleurs du domaine de la restauration.  « Tu travailles en service à la clientèle ou en restauration…et bien tu as tout ce qu’il faut; la préparation et la distribution des plateaux ça donne un vrai bon coup de main aux PAB », a-t-il souligné.  

Le député de Rousseau a enfin rendu un hommage à ses collègues « Les employés avec qui j’ai eu le privilège de travailler (même si ils sont exténués) sont dévoués, professionnels, courtois et respectueux. Il faut travailler dans un CHSLD pour comprendre la résilience et le don de soi que ça exige », a-t-il conclu.

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