Rendez-vous international prioritaire sur l’urgence climatique : le premier ministre Justin Trudeau grand absent de la COP27

photo courtoisie

Le Bloc Québécois questionne l’absence lourde de sens du premier ministre Justin Trudeau à la 27e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui se tient du 6 au 18 novembre, à Charm el-Cheikh, en Égypte.

Alors que l’accélération du réchauffement planétaire est alarmante et mobilise quelque 110 chefs d’État et délégués gouvernementaux à ce rendez-vous mondial, la chaise vide du premier ministre à la COP27 en dit long sur son réel engagement climatique et sur la place effective que ce crucial enjeu occupe à l’agenda de l’État pétrolier canadien. 

« La mise en garde de l’ONU est claire : toutes les crises qui ébranlent notre planète en ce moment sont importantes, mais aucune n’a autant d’impact que l’accélération du réchauffement climatique dont les effets dévastateurs ne vont qu’empirer. Tous les chefs d’État qui prennent cette menace au sérieux et qui veulent poser les actions qui s’imposent sont à la COP27, notamment les présidents américain et français, Joe Biden et Emmanuel Macron, ainsi que le premier ministre britannique, Rishi Sunak. Par son absence, le premier ministre Trudeau indique que, soit l’urgence climatique n’est pas une priorité pour son gouvernement, soit il est gêné de son bilan vert qui dégouline toujours de pétrole. Et il est fort possible que ces deux options prévalent », signale Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois.

En ce moment, les chefs d’État sont réunis en Égypte en vue de progresser vers une stratégie commune pour ralentir efficacement le réchauffement planétaire et soutenir les pays qui en souffrent le plus, le premier ministre canadien brille par son absence. Une absence qui trahit non seulement son manque d’ambition face aux changements climatiques, mais qui suit aussi les récentes déclarations de sa vice-première ministre Chrystia Freeland à Washington, révélant que le Canada prévoit accélérer ses projets d’exploitations minières et énergétiques.

« Le message que le gouvernement Trudeau envoie est troublant: madame Freeland parle encore de s’appuyer sur le pétrole, et le premier ministre annonce ensuite qu’il sera absent de la COP27; ça envoie un signal inquiétant qui est contraire à l’effort collectif déployé mondialement au Sommet de l’ONU sur le climat. Ce triste manquement s’inscrit toutefois dans la suite des choses : le Canada est le pays du G20 qui a le plus d’émissions de GES per capita et est l’un de ceux qui contribuent le moins au Fonds pour les pays victimes des changements climatiques », déplore Monique Pauzé, porte-parole en matière d’Environnement et déléguée du Bloc Québécois à la COP27.

« Le Canada ne peut se permettre de faire cavalier seul en s’accrochant aux énergies fossiles. L’accélération du réchauffement climatique est un fléau planétaire qui commande un virage immédiat de tous les pays, à la faveur des énergies propres. Le premier ministre Trudeau se doit d’emboîter le pas: les effets de la crise climatique sont bien tangibles et ne feront qu’empirer si nous n’agissons pas collectivement », conclut Mme Pauzé. Celle-ci se rendra à la COP 27, le jeudi 10 novembre prochain.

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