Érosion des berges du Saint-Laurent : rétablir un programme de protection des berges est nécessaire

Yves Perron, député de Berthier-Maskinongé

Jeudi le 8 octobre dernier, la lutte de Yves Perron et de son collègue Xavier Barsalou-Duval, le porte-parole bloquiste en matière de transports, pour rétablir un programme de protection contre l’érosion des berges a franchi une étape qu’il juge encourageante alors qu’il y a eu un vote unanime à la Chambre des communes afin d’adopter le rapport du Comité permanent des transports sur l’érosion de berges.

Le rapport Réduire l’impact de la navigation commerciale sur l’érosion des berges dans le corridor des Grands Lacs et du Saint-Laurent contient six recommandations. La première vise à rétablir un programme de protection des berges dans les secteurs du fleuve où l’érosion serait causée de façon significative par l’augmentation du trafic maritime.

Rappelons à ce sujet qu’en 1993, le gouvernement fédéral aurait abandonné l’entretien d’ouvrages de protection existants, se limitant à la construction de nouveaux projets jusqu’à l’abolition du programme en 1998.

Pour rajouter à ce vote unanime, M. Perron a envoyé hier une lettre en collaboration avec son collègue à l’intention de la ministre des Transports, Anita Anand, du ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault et de la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière, Diane Lebouthillier.

« Dans cette lettre, nous demandons aux ministres concernés d’établir un groupe de travail interministériel de concertation, qui viserait à assurer une coordination des activités et des travaux effectués ou prévus dans l’archipel du lac Saint-Pierre et du secteur Varennes-Verchères- Contrecœur. Nous avons appris, au fil de rencontres avec des experts de l’École de technologie supérieure (ÉTS) et du Laboratoire hydraulique environnemental de l’Institut national de recherche scientifique (INRS), que les constructions humaines servant à atténuer l’érosion doivent être réfléchies de façon à ne pas avoir des effets pervers plus loin sur le cours d’eau. C’est pour cette raison qu’une approche analytique et coordonnée doit être employée par les ministères qui effectuent des travaux », explique le député de Berthier-Maskinongé.

La réglementation de vitesse est aussi dans la ligne de mire des deux élus.

« L’intention louable du ministère de l’Environnement et du Changement climatique de créer une réserve nationale de faune est intéressante et prévoit entre autres mesures une limitation de la vitesse de 10 km/h dans les zones visées. Cette vitesse conviendrait assurément aux municipalités désirant implanter des limitations de vitesse pour les embarcations de plaisance. Une concertation régionale et une coordination des efforts pourraient permettre d’établir une zone plus large de limitation de vitesse qui protégerait encore davantage l’environnement et la faune », résume Yves Perron, dans la lettre adressée aux ministres.

Considérant l’absence de vision globale entre les divers acteurs gouvernementaux, M. Perron et M. Barsalou-Duval ont demandé une rencontre pour discuter des pistes possibles de solutions. Ils ont offert leur entière collaboration pour régler ce problème qui résulte d’une négligence du gouvernement fédéral depuis maintenant plus de 30 ans.

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