Pascal Paradis souligne les échecs de la CAQ et l’efficacité du PQ

Courtoisie Assemblée nationale du Québec

Déboires du pari du gouvernement de la CAQ dans Northvolt, montée du crime organisé, violations de la laïcité en éducation, baisse de la qualité des services dans les CPE, coupures en francisation ainsi qu’en santé et déficit historique de 11 milliards : le député de Jean-Talon, Pascal Paradis, dresse le bilan de la déconfiture du gouvernement de la CAQ et souligne l’importance du travail de l’opposition péquiste au cours des derniers mois. 

La session parlementaire débutait à peine qu’elle fût éclipsée par la démission fracassante du ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et par le départ du député de Saint-Jérôme du caucus de la CAQ. Face aux tumultes internes de la CAQ et aux échecs du gouvernement dans tant de dossiers, le Parti Québécois a su tirer son épingle du jeu en soulevant, toujours avec rigueur, l’absence de planification de la CAQ. 

« Le Parti Québécois, avec une petite équipe de quatre députés et une porte-parole nationale, s’est employé à être pertinent, juste et crédible sur chacun des sujets où la CAQ a démontré son incapacité de planifier quoique ce soit… sauf, bien sûr, des coupures ! », rappelle Pascal Paradis. 

Outre la publication d’un document étoffé en matière d’immigration, l’efficace caucus du Parti Québécois a réussi plusieurs bons coups, croit le député. Joël Arseneau a fait une tournée sur la santé sur la Côte-Nord, en Outaouais, en Abitibi-Témiscamingue et à Drummondville et a mobilisé des dizaines de milliers de Québécois pour défendre la qualité des services dans les CPE. Pascal Bérubé a mis en lumière l’abandon des entreprises régionales par le Centre d’achats groupés (CAG). Méganne Perry Mélançon, en plus d’être la voix de la Gaspésie, a réussi à initier et faire passer une motion sur la violence faite aux femmes. Quant au chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, plusieurs de ses interventions concernaient le sort des jeunes Québécois. Que ce soit au sujet du temps d’écran, du recrutement par les gangs de rue, de la santé mentale, de la surprescription, de l’exploitation sexuelle des mineurs ou de l’entrisme religieux dans les écoles, il a influencé la discussion dans l’espace public. 

Pour sa part, Pascal Paradis, nommé « Étoile montante » de l’Assemblée nationale par ses pairs, a dénoncé la privatisation du secteur de l’énergie tout en faisant la lumière sur l’absence de garantie pour les 710 millions de dollars en péril dans le projet Northvolt. Il a également mené la charge contre les coupures en francisation et a proposé des solutions pour agir face aux groupes armés et au recrutement des jeunes. 

Le Parti Québécois entend continuer de donner l’heure juste aux Québécois en 2025. 

« À 22 mois des prochaines élections générales, on demeure modestes et lucides. Être la formation politique en qui les Québécois ont le plus confiance vient avec beaucoup de pression, de responsabilités… et d’attaques des autres partis. Nos prises de position ne sont pas dictées par le sondage du jour, mais bien par une analyse minutieuse des enjeux avec un seul objectif : l’intérêt public. Nous continuerons de livrer la marchandise avec transparence, sincérité et authenticité. C’est ce qui, pour nous et pour les citoyens, est le plus important », conclut Pascal Paradis. 

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