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Absolution conditionnelle pour une agression sexuelle

Courtoisie

Une résidente de L’Épiphanie s‘en tire à bon compte pour une agression sexuelle commise sur une dame, il y a maintenant deux ans.

L’accusée, âgée de 38 ans. avait plaidé coupable, en avril dernier, à un chef d’agression sexuelle porté par voie sommaire.

Lors des plaidoiries sur la peine, le 19 octobre, la Couronne et la Défense ont fait une suggestion commune d’absolution conditionnelle avec don de 500$ au Centre d’aide et de lutte contre les agressions sexuelles de Lanaudière.

« Ces gestes sont scabreux, graves et percutants pour la victime. N’eut été le plaidoyer de culpabilité qui a évité à la victime de témoigner, j’aurais imposé une peine sévère », a reconnu le juge Jean Roy, lors de l’audience tenue au palais de justice de Joliette.

Les faits sont survenus dans la soirée du 11 octobre 2019 à l’Épiphanie. Plusieurs couples s’étaient réunis pour un souper. Vers 23h, la victime, dont on doit préserver l’identité, est allée dormir dans la chambre de la fille de l’accusée car elle était fatiguée.

Cette dernière est allée la rejoindre et a profité de son sommeil caresser ses parties génitales.

La victime s’est réveillée, a repoussé son agresseuse et a quitté les lieux en mentionnant au passage à une autre personne ce qui venait de se produire.

Le lendemain, l’accusée l’a texté pour s’excuser en affirmant n’avoir aucun souvenir de l’événement.

Me Mélissa Plante représentait le DPCP dans ce dossier alors que l’accusée était défendue par Me Pascal Garneau

(Avec la collaboration de CFNJ nouvelles)

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