Aïcha Van Dun, candidate du Parti Québécois dans Repentigny, reçoit l’appui de Mme Laurette Laurin, l’une des sœurs du «père de la loi 101 », Camille Laurin, alors qu’elle dévoile trois mesures fortes pour assurer l’avenir du français au Québec :
- L’extension de la loi 101 au cégep
- Création d’un « CRTC » québécois
- Faire de Télé-Québec une véritable télévision nationale
« Ces mesures qui concernent tout le monde, ciblent davantage les jeunes. Étant professeure de littérature québécoise au Cégep de L’Assomption, j’observe tous les jours l’influence croissante de la culture anglophone, surtout américaine. Il faut que les jeunes aient accès tout aussi facilement à notre culture, à nos médias et à nos diffuseurs, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, et le fait de pouvoir compter sur l’appui inconditionnel de Mme Laurin dans ma démarche pour défendre le français me touche profondément! » a affirmé Aïcha Van Dun.
Aïcha Van Dun, qui enseigne et vit en banlieue de Montréal depuis plus de vingt ans, est à même de constater le phénomène d’anglicisation, principalement auprès des jeunes qui sont constamment branchés aux plateformes américaines anglophones via leurs cellulaires. À son expérience professionnelle s’ajoutent les échanges qu’elle a eus avec près de 1500 citoyens de sa circonscription : « Ces rencontres m’ont permis de constater que le français est la deuxième préoccupation en importance des citoyens de ma circonscription. Quand on sait que les derniers chiffres de Statistique Canada révèlent que le français comme langue d’usage chutera à 75% au Québec en 2036… je leur dis qu’ils ont raison de s’inquiéter! ».
Contrer l’anglicisation galopante, notre priorité !
Comme 4 Québécois sur 5, Aïcha Van Dun croit que la loi 96 est insuffisante pour contrer l’anglicisation. L’approche du Parti Québécois lui semble la seule solution au redressement de la situation actuelle et à la préservation de notre solidarité sociale.
Face à l’urgence linguistique, le Parti Québécois opte pour une approche courageuse, avec des cibles précises, qui vise non pas à ralentir le déclin du français, mais à renverser la tendance sur une période de dix ans.
Aïcha Van Dun s’engage à investir temps et énergie pour défendre notre langue. Les trois mesures qu’elle propose visent à ce que tous profitent d’une société où il est normal et facile de vivre et de travailler en français.
L’extension de la loi 101 au cégep
Cette mesure implique que les cégeps anglophones seront réservés à la minorité anglophone.
Comme les études le démontrent : les cégeps anglophones contribuent à l’anglicisation des allophones et même des francophones. En effet, une enquête sur le comportement linguistique au niveau collégial démontre que 72% de ces élèves disent vouloir poursuivre sur le marché du travail en anglais.
En limitant le nombre d’inscriptions dans les cégeps anglophones, la CAQ ne règle pas le phénomène d’écrémage de nos élèves francophones et allophones les plus forts, ceux qui ont les plus hautes cotes R et qui sont d’ailleurs pour la plupart déjà bilingues.
La création d’un CRTC québécois
La mise sur pied d’un Conseil québécois de la radiodiffusion et des télécommunications québécoises serait un atout majeur pour développer une offre numérique abondante et diversifiée de notre culture québécoise. Seul un organisme de réglementation peut forcer les géants du Web à contribuer financièrement à la production de contenus québécois, comme le font nos diffuseurs.
Faire de Télé-Québec une véritable chaine nationale
En doublant son budget, pour le faire passer à 140 millions, Télé-Québec sera en mesure d’augmenter et de diversifier le contenu québécois de sa programmation, pour rendre accessible notre culture à toutes les catégories d’âge, spécialement aux enfants.
« J’estime que la langue et la culture doivent s’imbriquer pour devenir le foyer de convergence des différentes communautés qui composent désormais le Québec. Laisser le français se fragiliser dans ma circonscription de Repentigny, ce serait renoncer à l’héritage de Camille Laurin dont Mme Laurin témoigne si bien! », a conclu Mme Van Dun.