La députée de Terrebonne, Nathalie Sinclair-Desgagné, porte-parole en matière de programmes de pandémie et ses collègues du Bloc Québécois, Monique Pauzé, députée de Repentigny, et Luc Thériault, député de Montcalm, tenaient un point de presse portant sur le Compte d’urgence pour les entreprises (CUEC). Se sont joints à eux des représentants des chambres de commerce du sud de Lanaudière, soit la Chambre de commerce et d’industrie Les Moulins, la Chambre de commerce et d’industrie de la MRC de Montcalm et la Chambre de commerce de la MRC de l’Assomption, qui ont fait part de leurs craintes concernant les modalités de ce programme.
« Le compte d’urgence pour les entreprises se voulait être une aide financière pour les entrepreneurs durant la pandémie, mais est devenu aujourd’hui une source d’inquiétude. Ce sont 220 000 entreprises qui sont menacées de fermeture si le gouvernement fédéral ne bouge pas. Il y a donc des milliers d’emplois en péril. » affirme Nathalie Sinclair-Desgagné. « Le gouvernement doit reporter d’un an la date limite du remboursement et instaurer un canal de communication direct entre le gouvernement et les entreprises. » ajoute la députée de Terrebonne aussi porte-parole du dossier pour le Bloc Québécois.
« À Repentigny, nous avons 88 entreprises ayant demandé un report des délais par le biais de la pétition de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante et il est probable qu’elles soient encore plus nombreuses à en avoir besoin. Nous n’allons pas les abandonner » affirme Monique Pauzé. « Dans la circonscription de Montcalm, nous en avons recensé plus d’une centaine. Il y a un réel enjeu pour nos quartiers et notre vitalité économique. Les PME sont le cœur du tissu économique régional propre au Québec et le Bloc Québécois est le seul parti fédéral qui le reconnait et agit concrètement pour préserver ce tissu. » ajoute Luc Thériault.
Les trois chambres de commerce ont témoigné des besoins des entreprises qu’elles côtoient au quotidien : « Nous recevons chaque semaine des appels d’entrepreneurs appréhendant les échéances du remboursement du CUEC. Celles-ci sont trop courtes et plusieurs entreprises n’auront pas d’autres choix que d’abandonner. Nous joignons notre voix à celles des députés de la région pour que le gouvernement fédéral entende les besoins des entreprises. L’intransigeance du gouvernement fédéral va forcer des entreprises à fermer alors qu’elles auraient pu rembourser le prêt, » soutiennent les chambres de commerce du sud de Lanaudière.