À la suite d’un reportage publié ce matin dans La Presse concernant une possible contamination des eaux souterraines à Mascouche, la Ville souhaite rassurer la population, clarifier la situation et exiger des actions concrètes de la part du gouvernement du Québec.

« La situation révélée aujourd’hui soulève de sérieuses préoccupations. Ce que je dénonce surtout, c’est le manque de transparence du ministère. Les citoyens de Mascouche ont le droit de savoir si leur environnement est à risque. Je demande au ministère de rassurer clairement la population quant à la sécurité des eaux souterraines et à rendre publics les résultats des analyses en cours », a déclaré le maire Guillaume Tremblay.

Une responsabilité du ministère de l’Environnement (MELCCFP)

Les sols contaminés aux BPC, enfouis dans les années 1990 sur le site de Signaterre à Mascouche, appartiennent au gouvernement du Québec.

La gestion, la sécurité et la conformité environnementale de ces matières relèvent exclusivement du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).

Un suivi rigoureux de la Ville

Bien que la Ville n’ait aucun pouvoir d’intervention dans ce dossier, elle suit la situation de près depuis 2014. Elle siège à un comité de vigilance et a écrit à plusieurs reprises au ministère pour obtenir des informations précises sur la gestion du site.

Dans une lettre transmise à la Ville le 21 mars 2025 en réponse à une demande de suivi de la Ville, le ministère a confirmé avoir octroyé un mandat pour réhabiliter les cellules contenant les BPC et s’est limité à dire poursuivre ses analyses pour évaluer le niveau de contamination sur le site. Le ministère n’a jamais informé la Ville du risque de contamination.

La Ville demande maintenant que ces analyses soient rendues publiques dans les plus brefs délais et que l’échéancier de réhabilitation soit communiqué aux autorités locales.

L’eau potable de Mascouche est sécuritaire

Il est important de préciser que l’eau potable de Mascouche ne provient pas des eaux souterraines du secteur concerné.

Elle est prélevée dans la rivière des Mille Îles à Terrebonne, en amont du site, puis traitée par la Régie d’aqueduc intermunicipale des Moulins (RAIM). L’eau distribuée respecte les normes les plus strictes en matière de qualité et fait l’objet d’un suivi rigoureux. Aucune anomalie n’a été détectée.

La Ville poursuivra ses démarches auprès du ministère pour s’assurer d’un suivi proactif, rigoureux et transparent. Elle continuera d’informer ses citoyens dès que de nouvelles informations lui seront transmises.

Les citoyens qui souhaitent en savoir plus ou faire entendre leurs préoccupations peuvent communiquer directement avec le MELCCFP.