L’auteur-compositeur-interprète québécois, Karim Ouellet, a été retrouvé mort dans son domicile de Québec, dans la soirée du 17 janvier.
Il venait d’avoir 37 ans. Né en décembre 1984 à Dakar, Sénégal, il était le porte-étendard d’une musique pop intelligente à saveur soul, reggae, folk et électro.
Son flegme, sa voix feutrée et ses refrains accrocheurs font de lui un artiste singulier.
À partir de 2007, il multiplie les collaborations avec des artistes de la ville de Québec (CEA, Webster, Limoilou Starz) et fait partie du collectif Movèzerbe. En parallèle, il met la table à une carrière solo en participant au projet 5 fois 5 au Théâtre Petit Champlain, vitrine sur la jeune relève artistique québécoise et se rend aux Francofolies de La Rochelle.
C’est en 2009 qu’il participe au Festival international de la chanson de Granby. Il y fait très bonne figure en se hissant à l’étape finale.
Dès son premier album en 2011 (Plume), Karim Ouellet attire les regards du public et de l’industrie. Il récolte le prix de l’Album pop de l’année au Gala Alternatif de la Musique Indépendante du Québec récompensant l’excellence dans le milieu de la musique indépendante. Son premier succès « L’amour » tiré de l’album Fox survient en 2012 et lui vaut une première reconnaissance du grand public.
En 2013, il a été lauréat du prix Félix-Leclerc de la chanson, alors que l’année suivante, il a reçu un prix Juno pour le meilleur album francophone (Fox).