Le député de Montcalm, Luc Thériault, dresse le bilan d’une session forte en émotions, au cours de laquelle, plus que jamais, le Bloc Québécois s’est tenu debout face à un parti libéral incapable d’assumer les responsabilités qui lui ont été confiées par les électeurs.
Après un début de session marqué par la guerre en Ukraine, M. Thériault et ses collègues sont revenus à la charge avec les enjeux primordiaux pour le Québec. « Après deux années éreintantes pour notre système de santé sous-financé, il est urgent qu’Ottawa fasse sa juste part en augmentant les transferts en santé à 35%, avec une indexation annuelle de 6% », explique Luc Thériault. Appuyé par les fédérations médicales et les grandes centrales syndicales, le Bloc a demandé en avril la tenue d’un Sommet public sur le financement de la santé, proposition que Justin Trudeau a balayée du revers de la main. « C’est insensé! Combien de morts, combien de patients non dépistés, combien de temps encore devrons-nous attendre avant que le fédéral comprenne l’urgence d’agir? » s’indigne monsieur Thériault.
D’un autre côté, le député de Montcalm n’est pas peu fier d’avoir déposé un nouveau projet de loi visant à éviter toute brèche dans la gestion de l’offre lors des futures négociations d’accords commerciaux. « C’est un honneur pour moi de parrainer ce projet de loi qui aura une portée significative pour les nombreux producteurs sous gestion de l’offre du comté. Je leur avais promis de les soutenir, je suis très heureux d’être en mesure de tenir ma promesse! » a-t-il souligné.
Selon le député, la dernière session parlementaire a révélé au grand jour l’important choc des valeurs entre le fédéral et le Québec. « Rendez-vous compte; Ottawa s’obstine à poursuivre la création de deux classes d’aînés en réservant l’augmentation de la pension de vieillesse aux 75 ans et plus. Trudeau s’est attaqué aux lois québécoises en officialisant son intention de prendre part à leurs contestations (loi 21 sur la laïcité de l’état et loi 96 sur la protection du français), en plus de déposer un projet de loi sur les langues officielles qui ne protège pas le français, mais plutôt le droit d’angliciser les milieux de travail fédéraux au Québec. C’est tout simplement aberrant! », déplore Luc Thériault.
Monsieur Thériault insiste sur le travail colossal que le Bloc a accompli au Parlement devant un gouvernement totalement déconnecté des Québécois. « Le Bloc s’est fait le porte-parole de l’inquiétude des Québécois face aux fusillades dans les rues de la Métropole, a dénoncé le laxisme du gouvernement Trudeau quant au trafic d’armes et au crime organisé, et a déposé le projet de loi C-279 pour y remédier. Il a porté la demande du Québec pour des pouvoirs accrus en immigration devant un Justin Trudeau réfractaire, et s’est également porté à la défense de l’environnement devant un Parlement canadien favorable au projet pétrolier Bay du Nord, en pleine crise climatique », a-t-il expliqué.
Le député questionne également la gestion pitoyable des passeports faite par le gouvernement Trudeau et qui a mené à une crise sans précédent : « C’est un gouvernent qui gère à la petite semaine les services de base aux Québécois, sans la moindre prévoyance. Les citoyens ont droit à un service décent! » a dénoncé Luc Thériault.
« Cette session parlementaire a clairement démontré que, si les libéraux voulaient convaincre les Québécois qu’ils auraient tout à gagner à s’occuper eux-mêmes de l’ensemble de leurs affaires publiques, ils ne s’y prendraient pas autrement. », a conclu Luc Thériault.
