Développement personnel : l’agressivité, comment la gérer ?

Photo courtoisie

L’agressivité répond, elle aussi, aux mauvaises programmations et repose sur toutes sortes de détonateurs tels que la fatigue qui conduit à l’impatience, le besoin de reconnaissance qui se met en colère quand il exige, les peurs qui vous terrifient, les hormones qui mènent la vie dure aux femmes et toutes les sortes de dépendances (alcool, drogue, jeu, sexe, etc.).  

Ce sujet sera traité en quatre volets, vous expliquant comment ces détonateurs conduisent l’être humain à être agressif, voire enragé, après un autre être humain. Vous découvrirez également comment combattre l’agressivité qui fait souvent autant souffrir celui qui agresse que celui qui est agressé. Bonne nouvelle : il y a des solutions !

Fatigue/Impatience

La fatigue est l’ennemi numéro 1 du moral et provoque l’impatience. Et de l’impatience à l’agressivité, il n’y a qu’un pas. Fatigué, tout devient plus difficile et cela vous rend vulnérable et hypersensible. Vous ne supportez plus rien. Comme on dit au Québec, « vous avez la mèche courte » et vous vous transformez en baril de poudre prêt à exploser à la moindre étincelle. La personne fatiguée a la sensation de perdre pied et de ne plus être capable de gérer son environnement. Quand un animal est blessé, il se terre dans sa tanière, car il sait qu’il peut être attaqué par ses congénères ou ses prédateurs et il a besoin de toutes ses ressources pour leur échapper.

Quand l’être humain est épuisé, il a le même réflexe, tombant parfois dans la paranoïa : il croit que tout le monde lui en veut, interprète chaque geste comme une attaque et, souvent, s’isole. Autant quand vous vous sentez en pleine forme, vous êtes capable de soulever des montagnes, autant, fatigué, vous n’avez même plus la force de soulever votre brosse à dents. Et moins vous avez d’énergie, plus vous paniquez et perdez pied. Cette sensation de dérapage vous met les nerfs à vif et vous voilà agressif à la moindre contrariété. Pendant ce temps-là, votre confiance s’effiloche…

Considérez la confiance comme un système immunitaire qui vous protège des virus de pensées (pensées négatives) et qui, lorsque vous êtes en forme, constitue une barrière très efficace contre tout ce qui peut vous déstabiliser. Vous repoussez sans effort tout ce qui pourrait saboter votre moral (ne dit-on pas « avoir un moral d’acier » ?) et vous restez positif dans chaque situation.

Ayant confiance en vous, il est évident que, quoi qu’il arrive, vous vous en sortirez, donc, vous voilà serein. Mais dès que la fatigue effrite votre système immunitaire (au sens propre comme au sens figuré), vous voilà la proie de toutes sortes de pensées négatives, vous n’avez plus la force de garder votre moral, vous vous sentez extrêmement vulnérable, tombant alors dans l’agressivité. C’est ainsi que la paranoïa vous guette : par exemple, pensant que vous allez perdre votre travail parce que vous ne vous sentez plus du tout compétent, dès qu’une réflexion vous est faite, vous attaquez sans ménagement. De susceptible à hypersensible, la colère vous fait disjoncter plus souvent qu’à votre tour et vous devenez invivable pour votre entourage. Idem en couple : vous ne vous sentez plus à la hauteur et vous suspectez que votre conjoint, quand il en aura assez de vous voir toujours fatigué et agressif, ira voir ailleurs. La moindre phrase devient une attaque, un reproche déguisé et vous partez au quart de tour.

C’est également ce que vous risquez de reproduire dans votre vie sociale, avec vos proches ou des inconnus. Le cercle vicieux est lancé et vous vous sentez aspiré vers le bas, alternant entre piquer des colères et être étouffé par la culpabilité. Car, bien évidemment, même si vous refusez peut-être de le reconnaître, vous faites du mal autour de vous.

Les solutions

Comme vous l’avez compris, si l’agressivité repose sur la fatigue, il faut donc prendre soin de vous : dormir est le meilleur des remèdes au lieu de favoriser les somnifères et le café pour vous réveiller. D’autant que vous êtes nombreux à penser que dormir, c’est perdre son temps, alors que vous êtes les premiers à recharger votre téléphone intelligent, dès que nécessaire. Puis, l’alimentation joue un rôle prépondérant dans votre corps : du mauvais carburant bouche les tuyaux et fatigue l’organisme, alors qu’une nourriture saine vous donne de l’énergie. Et, fin du fin, si vous en êtes capable ou si vous l’appréciez, c’est faire du sport. Il ne vous est pas demandé de vous préparer pour les Jeux olympiques : vous pouvez marcher plutôt que prendre la voiture, préférer les escaliers aux ascenseurs. Et si vous êtes encore plus motivé, adressez-vous à un entraîneur qui vous proposera les exercices physiques en ligne avec vos objectifs. Ou, tout simplement, choisissez un sport que vous pratiquerez régulièrement.

Pourquoi le sport ? Parce qu’il génère de l’endorphine et, dans certains cas, de l’adrénaline. Mais, au-delà de ces aspects « chimiques » agréables, il vous reconnecte à votre corps, d’autant que l’activité physique favorise l’activité intellectuelle. En résumé, quand vous êtes fier d’avoir un corps en santé et que vous débordez d’énergie, il va falloir se lever de bonne heure pour vous déstabiliser. Vos humeurs, elles-mêmes, seront stables et votre confiance à l’épreuve des balles !

La semaine prochaine, c’est le besoin de reconnaissance provoquant l’agressivité qui sera traité.

Pour en savoir plus, contactez Pascale Piquet : Facebook Pascale Piquet

Ou par téléphone : (450) 886-0585

Pascale Piquet, la spécialiste de la dépendance affective et du bonheur !

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