Différence entre échec et expérience: « C’est en forgeant que l’on devient forgeron » !

échec-expérience
Courtoisie

Faites-vous la différence entre un échec et une expérience ? « Faire toujours la même chose qui ne produit rien et en attendre un résultat différent est pure folie » comme le disait si bien Albert Einstein. Pourtant, vous aurez remarqué, en faisant l’autopsie de votre passé, que vous avez souvent agit de la même façon, ce qui vous a plongé dans les désillusions et les revers espérant, à chaque fois, que le résultat serait différent. Combien pensent, dans le cadre de leur vie affective : « Le/la prochain(e) sera le bon/la bonne ». Que nenni, que non point : il/elle sera pire ! Comment éviter ce style de situation et transformer ce que vous croyez être un échec en expérience ?

Un échec n’est pas une voie sans issue, c’est une information, pour peu que vous en preniez conscience. Dans les arts martiaux, essayer une prise ou un assaut qui ne fonctionne pas signifie simplement que ce n’est pas la bonne solution pour vaincre votre adversaire : cela ne signifie en aucun cas que vous êtes vaincu, mais plutôt qu’il faut essayer autre chose. Si vous n’avez pas réussi à le faire tomber, vous essaierez de l’entraîner au sol avec vous pour ensuite l’immobiliser. Nous avons tous entendu dire que Thomas Edison a testé des centaines de solutions qui n’ont pas abouti avant de réussir à inventer l’ampoule à incandescence à filament de carbone, en 1879. Devons-nous considérer tous les essais qui ont précédé comme des échecs ou comme des informations ayant finalement entraîné l’invention de l’objet ?

L’échec est entre vos deux oreilles : si vous n’avez pas réussi un examen, soit c’est parce que vous ne vous étiez pas bien préparé (tant pis pour vous !), soit vous avez été stressé (ce qui vous a fait perdre vos moyens), soit ce n’était tout simplement pas votre voie. Dans les deux premiers cas, vous pouvez rectifier le tir (mieux vous préparer/travailler votre confiance pour éliminer le stress). Et dans le dernier cas, si vous étiez prêt et en possession de tous vos moyens, le fait de rater cet examen est peut-être une information vous indiquant qu’il vaut peut-être mieux changer de direction ? Le mot « échec » résonne comme une fin de non-recevoir, un « cul-de-sac », presque comme une condamnation à mort : comme s’il n’y avait plus rien après. Encore une fois, c’est à vous de décider si vous en faites un drame ou si vous accueillez l’information que contient le fait de ne pas réussir quelque chose. En PNL (programmation neuro linguistique), transformer une situation négative en quelque chose de positif s’appelle « le recadrage ». Et nous partons du principe qu’il n’y a pas d’échec, il n’y a que des informations. Si une solution ne fonctionne pas avec un client, il est donc temps d’en essayer une autre jusqu’à ce qu’il obtienne le résultat escompté.

Comment transformer un échec en expérience ? En recueillant ce que Rabelais appelait « la substantifique moelle », c’est-à-dire les informations que vous apporte la situation qui n’a pas généré le résultat positif attendu. Prenons les relations affectives : certains vous diront avoir subi des échecs amoureux. Ont-ils fait l’autopsie de leurs relations passées pour savoir de quoi elles sont « mortes » ? Non ! Ils fonctionnent sur le « meilleure chance la prochaine fois ». Ils ne prennent pas conscience du fait que chaque tentative de relation qui finit de la même façon (mal !) leur enlève un morceau de confiance. Et, comme l’écrivait si bien Jean de La Fontaine « tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise » : allant de ce que vous considérez comme un échec à un autre échec, répétant les mêmes gestes qui ne produisent que de la douleur, vous finirez par devenir un « indépendant affectif », refusant, parce que broyé, toute relation à l’avenir. Vous vous condamnerez au célibat, sans réfléchir aux raisons de l’échec de chaque relation. Alors que si vous utilisiez toute l’expérience recueillie de la somme de vos tentatives et que vous l’analysiez pour comprendre ce qui ne fonctionne pas, vous pourriez changer de stratégie et enfin réussir. Vous en retiriez donc la « substantifique moelle » qui vous permettrait de choisir, la prochaine fois, la meilleure personne pour vous. C’est ce que j’explique dans « Gagnez au jeu des échecs amoureux » (Béliveau éditeur).

Les échecs et autres erreurs sont autant de prétextes pour vous flageller et vous blâmer vous-même, ce qui contribue largement à dégrader votre confiance déjà bien fragilisée. Sachez que vous avez un autre choix bien plus productif : faire d’un échec une expérience afin d’éviter de refaire la même chose qui ne produit rien et changer de stratégie pour atteindre enfin un résultat positif. Et vous en arriverez à la même conclusion que moi : il n’y a pas d’échecs, il n’y a que des expériences, si vous savez en tirer les leçons. Et je vous rappelle que l’expérience entraîne la confiance qui entraîne les victoires qui entraînent l’expérience qui entraîne la confiance qui entraîne les victoires et ainsi de suite ! Et l’expérience entraîne également la sagesse et donc la sérénité.

Pascale Piquet, coach certifiée depuis 2005, Spécialiste de la dépendance affective et du bonheur : www.pascalepiquet.com

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