Feu vert au projet Bay du Nord: Le Canada plus que jamais un pays pétrolier

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Selon le Bloc Québécois, en donnant le feu vert au projet d’exploitation d’hydrocarbures Bay du Nord, le gouvernement Trudeau continue sa politique d’appui aux industries polluantes et démontre que son Plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2030 ne tient pas la route.

« C’est difficile de ne pas être cynique quand on voit que le premier geste que ce gouvernement pose, une semaine après avoir déposé Plan de réduction des émissions, c’est d’approuver Bay du Nord, un projet qui entraînera l’émission de millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère sur plusieurs décennies. Le ministre Steven Guilbeault nous dit que ce projet devrait être carboneutre d’ici 2050 alors qu’il sera opérationnel pendant 30 ans à partir de 2028. Ça n’a rien de rassurant pour quiconque sait compter », explique Monique Pauzé, porte‑parole en matière d’Environnement.

Mme Pauzé dénonce le fait que depuis des années, le gouvernement Trudeau prétend baser ses décisions sur la science alors que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) vient tout juste de demander l’arrêt de toute nouvelle extraction de pétrole.

« Avec Bay du Nord, le Canada donne le feu vert à plus d’un milliard de barils de pétrole supplémentaires et signe la fin de tous nos espoirs d’atteindre la cible de 1,5 degré qui permettrait de limiter l’ampleur des conséquences climatiques, soutient la députée bloquiste. Les experts du GIEC sont formels : la dépendance au pétrole est une folie qui rend impossible l’atteinte urgente des cibles de réduction de GES sans parler de l’énorme risque écologique de ce projet situé dans milieu marin riche en biodiversité et comportant des espèces en péril. »

Déplorant l’intention d’aller forer dans un écosystème fragile, Mme Pauzé explique qu’en cas de déversement, il faudrait entre 18 et 36 jours afin d’amener le matériel nécessaire sur place pour colmater la fuite.

« On parle ici de milliers de litres de pétrole qui se répandraient dans l’océan Atlantique. Comme si ce n’était pas assez, il faut savoir que les Québécois financent le quart des subventions à cette industrie en déclin, mais n’en retirent aucun bénéfice. Il est évident pour tout le monde que c’est dans la transition écologique et les énergies propres qu’il faut diriger les investissements et en cela, le Québec est un leader », conclut Monique Pauzé.

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