La députée de Repentigny, Monique Pauzé, prend acte de l’annonce de Justin Trudeau visant à restreindre les voyages non essentiels et resserrer le contrôle des quarantaines, mais estime que le premier ministre a trop tardé.
« L’annulation des vols vers les destinations soleil répond en partie à une demande expresse du Bloc Québécois. C’est également souhaitable que les voyageurs soient testés à leur arrivée au Canada et placés à leurs frais en garde surveillée tant qu’ils n’ont pas obtenu un résultat négatif. Néanmoins, alors que les autorités de santé publique ontariennes constatent que le variant britannique du virus deviendra vraisemblablement la souche la plus répandue d’ici un mois, Justin Trudeau a trop tardé. Beaucoup de détails demeurent également à confirmer, » constate la députée bloquiste.
Le Bloc Québécois accueille favorablement l’annulation jusqu’au 30 avril des vols vers les destinations vacances des Caraïbes et du Mexique, ce qui répond partiellement à sa demande d’annuler tout vol non essentiel. Le parti insiste toutefois pour que les voyageurs vers les destinations demeurant accessibles soient refoulés aux douanes s’ils ne sont pas en mesure de démontrer le caractère essentiel de leur déplacement. Des questions demeurent aussi en suspens quant au remboursement tant des clients des vols qui seront annulés que de ceux qui ont choisi par eux-mêmes de ne pas voyager sans attendre l’annonce de ce midi.
Le Bloc Québécois exigeait que les voyageurs soient testés à leur arrivée à l’aéroport, puis mis en quarantaine contrôlée à leurs frais en attendant un résultat négatif. Le Bloc n’a toujours pas obtenu de réponse à savoir si les personnes dont le test est positif et qui devront être isolées pour une quarantaine complète devront payer le reste de leur séjour supervisé également.
« C’est trop peu et trop tard pour Justin Trudeau, encore une fois. Il a trop tardé pour fermer les frontières en mars. Il a attendu au 29 janvier pour annuler les vols du temps des Fêtes. Il a attendu que le variant britannique du virus soit implanté au Canada avant de surveiller adéquatement les quarantaines. Il est toujours un coup en retard. Maintenant, les vaccins! Il n’a pas le droit à l’échec », a conclu Monique Pauzé.