La motion du Bloc Québécois rejetée : déclin du français : une réalité niée par les libéraux aînés

Courtoisie

La députée fédérale de Repentigny, Monique Pauzé, déplore le rejet de la motion déposée par le Bloc Québécois afin que la Chambre des communes reconnaisse une fois pour toutes le déclin du français au Québec et au Canada. À l’instar du ministre fédéral de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller, qui a récemment refusé d’admettre publiquement le déclin du français, les libéraux de Justin Trudeau ont nié une fois de plus les faits en s’opposant à la motion bloquiste.

« Il est aberrant qu’en dépit de tous les indicateurs faisant foi du déclin du français au Québec et au Canada, les libéraux persistent à nier la réalité. Le français recule sur plusieurs plans au Québec, notamment en termes de langue maternelle, de langue d’usage à la maison et au travail. Comment le gouvernement peut-il prétendre vouloir protéger le français sans reconnaître l’ampleur d’un problème aussi préoccupant pour les Québécois? », signale Monique Pauzé.

La motion déposée par le Bloc Québécois va comme suit :

« Que la Chambre reconnaisse que, selon les données du recensement de 2021 :

  • La proportion des résidents du Québec dont le français est la langue maternelle a chuté de 77,1 % en 2016 à 74,8 % en 2021;
  • La proportion des résidents du Québec qui parle principalement français à la maison a chuté de 79 % en 2016 à 77,5 % en 2021;
  • La proportion de francophones au Québec, selon le critère de la première langue officielle parlée, a chuté de 83,7 % en 2016 à 82,2 % en 2021;
  • La proportion de francophones au Canada, selon l’indicateur de la première langue officielle parlée, a chuté de 22,2 % en 2016 à 21,4 % en 2021;
  • La proportion de résidents du Québec qui utilise le plus souvent le français dans les milieux de travail est passée de 81,9% en 2011 à 79,7 % en 2021;
  • Le déclin du français au Québec comme au Canada est réel. »

« Le gouvernement libéral aura beau masquer la vérité et rejeter les faits confirmés par Statistique Canada, il doit prendre conscience de la réalité et cesser de nuire aux efforts du Québec dans la promotion et la protection de notre seule langue commune et officielle. Car la seule façon vraiment efficace de protéger le français, c’est de laisser le Québec être l’unique maître d’œuvre de sa politique linguistique », conclut Monique Pauzé.

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