La Municipalité de Saint-Thomas adopte une technique de traitement de surface pour préserver ses routes

Courtoisie Entreprises Bourget

Les Entreprises Bourget ont récemment achevé un traitement de surface sur le chemin de la Base-de-Roc à Saint-Thomas, une technique visant à ralentir la dégradation des routes. Luc Delangis, président de l’entreprise, souligne que cette méthode pourrait prolonger la durée de vie des chaussées de 4 à 7 ans, tout en offrant une alternative économique aux coûts élevés de l’asphalte conventionnel.

« Cette portion de la route sera donc à l’abri de l’infiltration d’eau qui demeure l’une des causes principales, et insidieuses, de la dégradation des routes du Québec, avec les pluies abondantes, les bouleversements climatiques de toute nature et les périodes de gel et de regel à répétition, en hiver » a souligné le président de l’entreprise, Luc Delangis, en ajoutant que, bizarrement, cette technique du traitement de surface (TS) a largement fait ses preuves partout au Canada, aux États-Unis et en Europe, sauf au ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec (MTMD).

Monsieur Delangis a mentionné le fait qu’au moins trois états américains qui n’imposent aucune restriction de trafic pour recourir au traitement de surface, reconnaissent cette technique comme parfaitement valide pour des routes à achalandage de moins de 20 000 véhicules de circulation par jour, à l’instar de 8 autres provinces et états américains. Aussi, de poursuivre monsieur Delangis, le traitement de surface résiste bien aussi aux hivers québécois, contrairement à certaines perceptions gouvernementales du Québec, pour autant que les équipes de déneigement soient avisées de l’utilisation des bonnes pratiques à employer sur ce type de surface.

« La beauté de cette technique du traitement de surface réside, notamment, dans sa capacité à être effectuée, en peu de temps, sans contraintes majeures de circulation et peut permettre de réaliser jusqu’à 7 kilomètres de routes par jour, et un peu plus, et ce, à un très faible coût, à comparer à celui de l’asphalte conventionnel » a renchéri Luc Delangis en soulignant aussi ses vertus, en termes de développement durable.

Monsieur Delangis a renchéri en insistant à l’effet qu’à 3.50$ le mètre carré plutôt qu’à 16 $ ou 18 $, le Québec pourrait enfin prétendre avoir immédiatement les moyens plus modestes de ses ambitions, en réduisant ostensiblement ainsi la dégradation actuelle du réseau routier national, tout en améliorant la sécurité des usagers, et en donnant un peu d’oxigène au rythme d’évolution du déficit de maintien d’actif (DMA) du réseau québécois de 32 000 km, et prévu à 20G $ pour 2027.

Le président d’Entreprises Bourget a conclu en soutenant que cela était peu cher payé pour prolonger la vie des chaussées endommagées d’au moins 4 à 7 ans, selon le cas, sans compter l’impact positif sur les dommages collatéraux découlant du mauvais état des routes qui coûtent aux automobilistes québécois 2 fois plus, chaque année, que partout ailleurs au Canada elon une étude de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) qui établit ces coûts à 258 $, pour les automobilistes québécois, à comparer à 126 $ ailleurs au Canada.

Vos dernières nouvelles dans Lanaudière:

Votre journal local 100% numérique !