Après l’arrêt forcé, au printemps dernier, de presque tous les secteurs de notre économie en raison de la crise sanitaire mondiale, plusieurs ont l’impression que les activités économiques tournent au ralenti depuis. Chez Inédi, le Centre collégial de transfert de technologie du Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne, nous avons dû, comme l’ensemble des organisations, faire face à la pandémie. Malgré cette situation exceptionnelle, l’innovation et la recherche n’ont pas pris de pause. Même que la pandémie a amené plusieurs entreprises à accélérer leur développement technologique avec notre aide et notre accompagnement.
Inédi a su réagir et s’adapter rapidement. En tant que centre de recherche appliquée en design industriel, nous avions l’agilité de sauter dans l’univers du télétravail et de poursuivre nos projets puisque nous connaissions et utilisions déjà les outils technologiques collaboratifs. Tout cela nous a permis de maintenir notre capacité et notre offre, de poursuivre le développement d’idées, d’accélérer les formations, tout en conservant l’unicité de notre équipe.
La crise et ses opportunités
Avec l’arrivée de cette deuxième vague, une certaine incertitude plane sur le secteur manufacturier et nous en sommes conscients. Comme centre de recherche appliquée, notre rôle est d’offrir des solutions techniques à des entreprises partenaires. La santé et la viabilité des entreprises sont des préoccupations majeures et nous comptons tout mettre en œuvre pour les soutenir afin qu’elles se sortent indemnes de la crise.
Nous permettons entre autres aux entreprises d’intégrer des outils collaboratifs pour faciliter leurs communications internes et avec leurs clients. La réalité augmentée et la réalité virtuelle font partie des nouvelles avenues que nous proposons afin de présenter des produits et de poursuivre un développement des marchés, sans impliquer de déplacement du personnel et des produits. Qui plus est, l’entreprise qui utilise ces technologies se démarque par une stratégie de différenciation qui dépasse largement la simple présentation vidéo sur ordinateur. Ainsi, les entreprises peuvent maintenir et entretenir leurs activités de vente/marketing et leurs liens d’affaires, et ce, à des coûts réduits, grâce à des investissements mineurs. Par exemple, nous pouvons former l’entreprise à réaliser une visite virtuelle 360 degrés commentée de ses locaux, aménagements ou équipements dans des contextes adaptés pour les besoins de ses clients.
Nos recherches et nos experts permettent d’être avant-gardistes et de contribuer à la relance de nos entreprises partenaires affectées par la crise. Ceci implique toutefois une accélération de l’intégration des outils technologiques les plus innovateurs. On ne pourra pas solutionner les enjeux du 21e siècle avec les outils du 20e siècle. Le gouvernement doit garder à l’esprit que pour faire sortir le Québec de cette crise et pour qu’on en ressorte tous grandi, nous devons mettre en place l’infrastructure technologique collaborative et la rendre disponible à pleine capacité à TOUS et sur TOUT le territoire de la province. En temps de pandémie, c’est l’autoroute de l’information qui nous permet de voyager.
