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La tournée Enjeux itinérance et logement du Bloc Québécois s’arrête à Repentigny

Courtoisie du Bloc Québécois

Dans le cadre de la tournée Enjeux itinérance et logement du Bloc Québécois, Monique Pauzé (députée de Repentigny), Luc Thériault (député de Montcalm) et Denis Trudel (député de Longueuil-Saint-Hubert et porte-parole en matière de solidarité sociale) rencontraient, le 31 août dernier,  les acteurs incontournables oeuvrant dans le domaine de l’itinérance et du logement du sud de Lanaudière.

« Ce que j’entends depuis quelque temps, c’est que les hébergements d’urgence débordent et que le portrait même de l’itinérance est en train de changer, nomme M. Trudel. Bien que j’aie discuté avec des centaines d’acteurs des scènes municipales, communautaires et d’affaires dans la dernière année, il n’y a rien comme de s’arrêter et prendre le temps pour constater les besoins qui sont uniques selon les réalités des milieux. Des rencontres comme celle d’aujourd’hui me permettront de porter les revendications et réalités vécues par les organisations des différentes régions du Québec à Ottawa. »

« Dans la circonscription de Repentigny, le visage de la pauvreté change, constate Monique Pauzé. Plusieurs familles de la classe moyenne ont recours aux banques alimentaire et peine à joindre les deux bouts après avoir payé leur loyer. Imaginez, le prix moyen pour un 4½ est d’environ 1 400$. Avec un taux d’inoccupation de seulement 0,1%, il y a un manque criant de logements que ces derniers soient abordables ou non. Nous avons aussi dénoté que plusieurs personnes ont été victimes d’éviction suite à la vente d’un immeuble à un nouveau propriétaire, certains aînés sont incapables de payer leur loyer après avoir perdu un conjoint.  Qui plus est, les ressources en hébergement d’urgence débordent toutes et il n’est pas rare de voir des femmes victimes de violence conjugale qui doivent se réfugier dans des régions éloignées pour fuir un climat toxique, ce qui n’est pas toujours faisable avec des enfants. En résumé, la crise du logement sévit partout. »

« Il y a tout de même du positif, ajoute la députée de Repentigny. On entend beaucoup les organismes de la région dire qu’il y a une plus grande ouverture des élus face aux problématiques vécues par une clientèle souvent marginalisée, parce que les gens sont pauvres, qu’ils souffrent de troubles mentaux, de problèmes de consommation qui peuvent les pousser à l’itinérance. D’ailleurs, les organismes et les élus travaillent sur un plan d’action conjoint visant l’amélioration des conditions de vie des personnes vulnérables sur le territoire de la MRC de L’Assomption. »

Rappelons que M. Trudel ira à la rencontre des organisations partout à travers le Québec et terminera sa tournée à l’automne, portant la voix des intervenants terrains et des personnes directement touchées à Ottawa pour l’obtention de changements et de bonification du soutien offert aux organismes et aux gens dans le besoin.

Bas de vignette : Antonio Ciarciaglino (directeur général de l’Office municipal d’habitation de Lanaudière Sud), Jennifer Robillard (conseillère municipale à la Ville de Repentigny), Monique Pauzé (Députée de Repentigny), Denis Trudel (Député de Longueuil-Saint-Hubert et porte-parole du Bloc Québécois en matière de solidarité sociale), Serge Desjardins (conseiller municipal à la Ville de Charlemagne et président du conseil d’administration de l’OMH du Sud de Lanaudière), Pierre Themens (Travail de rue Repentigny), Luc Thériault (Député de Montcalm) et Bertrand Lefebvre (conseiller à la Ville de Mascouche).

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