L’ancienne propriétaire de garderie de l’Assomption, Najah Salhi, a reçu sa peine, le 3 juillet, pour avoir violenté quatre enfants qui étaient sous sa responsabilité.
Le juge Claude Lachapelle a condamné la dame de 51 ans à une sentence de 280 jours de sursis avec une probation de 18 mois.
Lors des représentations sur sentence qui ont avaient eu lieu le 13 avril dernier, au palais de justice de Joliette, la Couronne, Me Ariane Roy-Drouin avait réclamé huit mois de prison à purger dans la société, l’obligation d’effectuer 240 heures de travaux communautaires, et une probation de deux ans.
Pour sa part, l’avocate de Mme Sahli, Me Élizabeth Ménard, avait suggéré plutôt une absolution conditionnelle. La Défense s’était dite aussi d’accord pour les 240 heures de travaux communautaires et la probation de deux ans.
Me Roy-Drouin a fait entendre un témoin soit la mère d’une des victimes en plus de lire deux déclarations de proches des victimes sur les conséquences surtout psychologiques, autant pour les parents que les enfants, en lien avec les gestes commis par Mme Sahli.
« J’ai de la peine de faire une déposition à la police contre celle qui était mon amie mais en même temps je la déteste de s’en être pris à la personne que j’aime le plus au monde. Je la déteste aussi de l’avoir fait entré dans ma vie et me culpabilise de ne pas avoir rien vu », avait déclaré la mère.
De son côté, Najah Sahli avait très longuement témoigné sur le calvaire qu’elle disaitt vivre depuis sa mise en accusation.
En pleurs à plusieurs reprises, elle avait expliqué au tribunal avoir eu de nombreuses pertes d’emploi en plus de souffrir de dépression majeure. Ses enfants ont été victimes d’intimidation à l’école, l’accusée a aussi reçu de nombreuses menaces via les réseaux sociaux. La médiation de l’affaire a eu également un impact majeur sur sa vie.
Rappel des faits
Les faits se sont déroulés entre avril 2019 et juillet 2020. Les quatre jeunes victimes étaient tous âgées de moins quatre ans lors des infractions commises. Dans son jugement, la cour a indiqué ne pas croire l’accusée qui niait tous les gestes qui lui était reprochés.
Les gestes ont été notamment commis dans un contexte où les enfants refusaient de dormir lors de la période de sieste.