Le porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Environnement et Changements climatiques, Patrick Bonin, dénonce avec vigueur la décision de Mark Carney de suspendre les objectifs de 2026 pour les ventes de véhicules zéro émission (VZE). Après avoir retiré les incitatifs financiers à l’achat des véhicules électriques en janvier dernier, le premier ministre effectue un nouveau recul en matière d’environnement et d’électrification des transports.
« En cédant à nouveau devant la pression du lobby des constructeurs automobiles de l’Ontario et celui des pétrolières de l’Ouest, le gouvernement fédéral fragilise notre environnement ainsi que l’offre des véhicules électriques, le tout aux dépens des Québécois. Une fois de plus, on constate qu’en matière de lutte contre les changements climatiques, Mark Carney n’a qu’une vitesse: le reculons », a déclaré Patrick Bonin.
Le Bloc Québécois rappelle que la nouvelle norme VZE, aujourd’hui suspendue, avait été le fruit d’un long travail parlementaire pour imposer des cibles claires de ventes de véhicules zéro émission. Ce cadre réglementaire avait finalement envoyé un signal concret aux consommateurs et à l’industrie, favorisant ainsi la transition énergétique. Par ailleurs, tout en dénonçant ce recul environnemental, le Bloc prend acte de l’annonce de mesures de soutien pour les secteurs touchés par les tarifs douaniers américains, notamment l’aluminium et le bois d’œuvre.
« Nous demandions depuis des mois que le gouvernement fédéral intervienne pour appuyer les secteurs de l’aluminium et du bois d’œuvre. Nous attendrons les détails complets, mais l’annonce d’aujourd’hui semble être un pas dans la bonne direction, tant et aussi longtemps que les juridictions du Québec en matière de main-d’œuvre sont respectées. Nous espérons qu’il y aura une répartition équitable dans les différents secteurs touchés et que l’industrie de l’automobile n’aura pas la part du lion. Ces deux industries sont des piliers de l’économie de nos régions, tout comme les dizaines de milliers de Québécoises et Québécois qu’elles emploient. Nous ne les abandonnerons pas! » de conclure le député Bonin.
