Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, aux côtés du chef de la Première Nation de Kebaowek, Lance Haymond, du chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard, ainsi que Monique Pauzé, porte-parole du parti en matière d’Environnement ont tenu un point de presse afin de dénoncer la grave menace environnementale du projet de dépotoir nucléaire de Chalk River.
Ils enjoignent le gouvernement libéral de Justin Trudeau à suspendre immédiatement ce projet dont le potentiel de contamination pourrait mettre en péril la santé des Premières Nations, des Québécois et celle du fleuve Saint-Laurent.
Ottawa projette aménager à Chalk River un dépotoir d’un million de mètres cubes de déchets nucléaires, à moins d’un kilomètre de la rivière des Outaouais, un affluent du fleuve Saint-Laurent.
« Le Bloc Québécois est aux côtés des Premières Nations, des Québécois et des 140 municipalités qui s’opposent au projet de dépotoir nucléaire de Chalk River. Il s’agit d’un enjeu extrêmement préoccupant, notamment pour la santé du Saint-Laurent et de l’ensemble de son réseau fluvial qui approvisionnent en eau potable de millions de Québécois. Notre position est claire : devant la menace générale de contamination radioactive, nous enjoignons le gouvernement libéral de Justin Trudeau à agir de façon responsable et à renoncer à approuver le projet de dépotoir de Chalk River », avise le chef du Bloc Québécois.
« Le Bloc Québécois s’est opposé dès le départ à ce projet, notamment en déposant un mémoire à la Commission canadienne de sureté nucléaire. Malheureusement, en dépit d’un consensus très fort de gens qui y sont fermement opposés, dont les Premières Nations ainsi que les villes de Gatineau et de Montréal, le gouvernement Trudeau persiste à vouloir approuver ce projet », déplore Monique Pauzé.
« On parle ici d’une immense fosse de déchets radioactifs d’un million de mètres cubes, à moins d’un kilomètre d’un affluent du fleuve Saint-Laurent. C’est non seulement irrespectueux des Premières Nations et des Québécois, mais c’est aussi encourir le risque d’un désastre écologique et environnemental d’une ampleur catastrophique, dont les effets se répercuteraient sur des décennies, voire davantage », ajoute la députée fédérale de Repentigny.
« Nous sommes résolument aux côtés de la nation Kebaowek et des Québécois pour dénoncer ce projet de dépotoir nucléaire dont les conséquences écologiques et environnementales seraient dévastatrices. Ce projet est un non-sens : outre les périls amplement documentés, il fait fi de plusieurs exigences sécuritaires de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Ottawa doit immédiatement retirer son approbation à ce projet », de conclure Monique Pauzé.