Le Bloc Québécois renouvelle son opposition ferme au projet de dépotoir nucléaire de Chalk River, qui menace directement la qualité de l’eau potable de millions de Québécois.

À l’occasion du rassemblement à Montréal d’une coalition menée par le chef de la Première Nation de Kebaowek, Lance Haymond, le Bloc réaffirme son appui indéfectible à cette Nation et à toutes les Premières Nations mobilisées contre le projet.

« Ce projet insensé menace une ressource aussi essentielle que vitale : notre eau potable. Construire une méga-fosse de déchets radioactifs à moins d’un kilomètre de la rivière des Outaouais, qui se jette dans le fleuve Saint-Laurent, met en péril l’approvisionnement en eau de millions de citoyens, principalement au Québec. C’est inacceptable », a dénoncé Patrick Bonin, député de Repentigny et porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Environnement.

Le Bloc rappelle que la Nation Kebaowek se bat depuis des années pour faire valoir ses droits, défendre son territoire et protéger l’environnement au nom des générations futures. Deux décisions de justice récentes ont d’ailleurs donné raison aux opposants du projet, forçant le gouvernement fédéral à revoir sa position.

« Nous appuyons avec conviction la Nation Kebaowek, ses alliés autochtones et l’ensemble des communautés québécoises qui disent NON à ce projet dangereux. Le gouvernement libéral doit entendre le message clair de ce vaste front uni : il n’y a pas de place pour un dépotoir nucléaire si près de nos sources d’eau », a poursuivi M. Bonin.

Le fleuve Saint-Laurent est le cœur du Québec. Le mettre à risque, c’est compromettre la santé, la sécurité et l’avenir de toute une population.

« Le Bloc Québécois poursuivra sa lutte aux côtés des Premières Nations et des citoyens pour empêcher cette atteinte à notre eau, à notre environnement et à notre droit de vivre dans un milieu sain. Il est plus que temps qu’Ottawa renonce au projet de Chalk River, une bonne fois pour toutes », a conclu Patrick Bonin.