Pour la première fois, le Cégep de Lanaudière à Joliette est en lice au prestigieux Gala Excelsiors, dans la catégorie « Éducation et formation », organisé par la Chambre de Commerce du Grand Joliette, dont les gagnants seront dévoilés le 3 mai prochain, au Centre culturel Desjardins de Joliette.
Le projet novateur intitulé « Valorisation des drêches de microbrasserie en alimentation humaine », réalisé par le Centre d’innovation bioalimentaire, horticole et environnemental Bio.Enviro.In affilié au Cégep à Joliette, a été retenu dans la catégorie Éducation et formation. Considérant la richesse de ce résidu, le projet présenté visait à utiliser la drêche pour produire des craquelins destinés à l’alimentation humaine et à valoriser la drêche comme matière résiduelle fertilisante pouvant remplacer les fertilisants chimiques dans la production des cultures.
« Cette nomination aux Excelsiors est un honneur pour toute l’équipe qui a contribué à ce projet rassembleur et une fierté pour toute notre communauté collégiale. Le projet de recherche a permis à Bio.Enviro.In et au Cégep à Joliette de s’intégrer dans le contexte socioéconomique régional et de répondre à des problématiques environnementales pour réduire l’empreinte écologique d’entreprises lanaudoises », se réjouit Sonia Ducharme-Beausoleil, directrice du Cégep de Lanaudière à Joliette.
L’économie circulaire pour soutenir le secteur bioalimentaire lanaudois
Ce projet novateur a été réalisé en collaboration avec le Conseil de développement bioalimentaire de Lanaudière, l’entreprise Alice & Ambre et l’Alchimiste Microbrasserie. Financée par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) pour la production de craquelins et par les SADC Achigan-Montcalm, de D’Autray-Joliette et Matawinie, pour les tests de la valeur fertilisante, l’étude a permis d’identifier des pistes de solutions et des alternatives pour la réutilisation des drêches dans une perspective globale de développement durable et d’une économie circulaire.
« Directement aligné sur la mission du Collège et de Bio.Enviro.In, ce projet collaboratif a mis à contribution de nombreux enseignants, chercheurs et étudiants, ce qui a permis un transfert de connaissances et de technologies grandement bénéfique pour la formation de nos étudiants, qui ont ainsi été sensibilisés aux grands défis qui secouent le secteur bioalimentaire lanaudois », a mentionné madame Samira Chbouki, enseignante-chercheure au Cégep à Joliette et coordonnatrice de Bio.Enviro.In.