Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois et Monique Pauzé, députée de Repentigny, demandent une action immédiate du gouvernement fédéral pour soutenir le monde agricole et agroalimentaire.
« Alors que la pandémie de la COVID-19 nous frappe de plein fouet, nous réalisons de plus en plus l’importance d’assurer notre souveraineté alimentaire, insiste Yves-François Blanchet. En ce sens, le gouvernement fédéral se doit d’écouter les revendications de l’Union des producteurs agricoles (UPA). Les personnes qui nous nourrissent ont besoin d’un signal fort et rapide du gouvernement pour les rassurer, il doit répondre présent. »
Pour sa part, Mme Pauzé exige des annonces concrètes à court terme de la part du fédéral : « Chaque jour de délai supplémentaire, ce sont des superficies de culture qui sont perdues pour la saison. Je demande à la ministre de l’Agriculture d’envoyer un signal clair au milieu agricole, l’état doit être là pour les soutenir. »
Demandes du milieu
Le Bloc Québécois croit que le gouvernement Trudeau doit réduire l’incertitude vécue par les producteurs en se penchant sur l’augmentation de la portion des pertes assurables dans les milieux agricoles et agroalimentaires. Dans un deuxième temps, le Bloc préconise une augmentation de la capacité de crédit de la Commission canadienne du lait. Cette seconde mesure permettra de limiter le gaspillage. De plus, le gouvernement doit rapidement mettre en place un incitatif financier pour les travailleurs, afin qu’ils aillent prêter main-forte dans les champs.
« Les garanties que nous demandons aujourd’hui sont très importantes pour les producteurs agricoles, notamment ceux de de la circonscription de Repentigny, précise Monique Pauzé. Il y a des irrégularités dans la chaine de production et d’approvisionnement qui entraineront des pertes pour les agriculteurs. N’oublions pas que ce sont des entrepreneurs et que, comme tout bon entrepreneur, ils doivent mesurer les risques avant d’investir. L’instabilité actuelle causée par la pandémie fait en sorte que certains producteurs pourraient décider de ne pas cultiver leur terre cette année, ce qui pourrait avoir des impacts importants sur la disponibilité des produits. En fin de compte, ce sont les contribuables qui verront le prix de leur panier d’épicerie augmenter si rien n’est fait par le gouvernement pour soutenir nos agriculteurs au niveau de la production. »