Les coupures en santé du gouvernement Legault mettent une pression énorme sur les usagers et le personnel du réseau de la santé. De passage à l’Hôpital Pierre Legardeur, de Terrebonne, Joël Arseneau, député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole en santé et services sociaux du Parti Québécois ainsi que Catherine Gentilcore, candidate du Parti Québécois dans Terrebonne, ont été à même de le constater hier, lors de rencontres successives avec les différents syndicats puis avec la direction du CISSS de Lanaudière.
Les travailleurs sont en effet inquiets des répercussions qu’ont les compressions budgétaires sur les services à la population. Ils voient les conséquences directes du manque de personnel et l’inquiétude grandissante concernant les accidents de travail et les incidents sur la santé des patients.
« La pression est immense autant sur le personnel que les gestionnaires pour revenir à l’équilibre budgétaire et cela se fait aux frais des usagers. Cette situation est très grave », déplore la candidate. L’urgence est en surcapacité et des unités de débordement doivent être mises en place puisque le taux d’occupation de l’urgence oscille autour des 150%.
Le CISSS Lanaudière doit résorber un déficit budgétaire d’environ 38 millions de dollars d’ici le 31 mars prochain. Des mesures ont été prises, mais les citoyens sont à juste titre préoccupés par les conséquences que cela aura sur la population et les services.
« Ici, comme ailleurs, on comprend que couper 1,5 milliard sans sabrer dans les services c’est mission impossible, explique Joël Arseneau, il y a un manque criant de planification à long terme de la part de la CAQ que ce soit sur le plan budgétaire ou quant aux besoins de main-d’œuvre. Ce gouvernement n’a pas de vision à long terme ».
Le Parti Québécois a demandé à plusieurs reprises au ministre Dubé et à Santé Québec d’être transparents dans leurs coupures, de fournir un plan de compressions budgétaires et un portrait de ses impacts sur les services.
« Le gouvernement doit faire preuve de transparence avec les Québécois et cesser de se cacher derrière Santé Québec pour ne pas avoir de compte à rendre », conclut Catherine Gentilcore.