Un ancien homme d’affaires de L’Assomption, qui a déjà agi à titre de franchisé pour une entreprise de fertilisation de pelouse, a pris le chemin du pénitencier, le 10 novembre dernier, après avoir plaidé coupable à des gestes de nature sexuelle.
Le juge Jean Roy a entériné la suggestion commune faite par la Couronne et la Défense et a condamné René Primeau à une peine de deux ans de détention.
L’homme de 60 ans, de l’Assomption, avait reconnu sa culpabilité, le 23 août dernier, à sept des 14 accusations qui étaient portées contre lui.
Il s’agissait de de quatre chefs d’agression sexuelle, contact sexuel, harcèlement criminel et d’avoir communiqué avec une personne en vue d’obtenir des services sexuels moyennant rétribution.
Les infractions ont eu lieu entre août 2000 et janvier 2020 à l’Assomption et à Québec. Au total, il y a cinq victimes dont la fille de l’accusé qui a demandé et obtenu la levée de l’ordonnance de non-publication la concernant. La plupart des gestes ont été commis alors que M. Primeau était franchisé pour le Groupe Vertdure à l’Assomption.
Dans tous les cas, Primeau a mis en place des scénarios pour passer directement à l’acte ou a offert d’importantes sommes d’argent pour obtenir des faveurs sexuelles.
Une des quatre victimes est sa propre fille, laquelle a demandé et obtenu la levée de l’interdiction de publication de son identité.
Les autres victimes sont des consoeurs de travail de Vertdure pour laquelle il oeuvrait.
L‘accusé, avait été arrêté au printemps 2020.
En plus de sa peine de prison, l’accusé devra se soumettre à une probation de trois ans. Son nom sera aussi inscrit au registre des délinquants sexuels pour une période de 20 ans.
Me Jade Coderre agit pour le DPCP dans ce dossier alors que Me Michel Leclerc représentait M. Primeau.
Gestes inacceptables
Rejoint par Info Lanaudière à la suite du plaidoyer de culpabilité de l’agresseur sexuel, le Groupe Vertdure a indiqué que l’entreprise n’approuvait aucun geste déplacé de la part de ses franchisés ou employés.
« Aussitôt que nous avons été mis au courant de l’arrestation de M. Primeau, nous avons suspendu sa licence de franchisé en plus de mettre fin à son lien d’emploi avec nous. Nous avons offert notre entière collaboration à l’enquête policière », a expliqué Philippe Tremblay, président du Groupe.
Avec la collaboration de François Morin de CFNJ nouvelles.