En février dernier, le Service de police de la Ville de Repentigny (SPVR) recevait une subvention annuelle du ministère de la Sécurité publique à hauteur de 145 000 $ pour un projet pilote en matière de violence conjugale pouvant aller jusqu’à cinq ans.
C’est maintenant chose faite. Le SPVR a procédé dernièrement à l’embauche des deux ressources dédiées au projet. La nouvelle équipe, formée de Geneviève Huppé, sergent-détective, et de Catherine Brais, agente de concertation sociale, forme un duo cumulant plusieurs années d’expérience pertinente pour mener à bien ce nouveau projet. « Nous croyons fermement à l’efficacité de la mixité au sein des expertises. Il était important pour nous de former une équipe complémentaire qui portera nos valeurs organisationnelles, comme la bienveillance et la communication » affirme Steve Toupin, directeur-adjoint par intérim au SPVR et responsable du projet pilote.
L’ajout de cette expertise au sein du SPVR permettra de travailler sur plusieurs axes parallèles, dont celui de la prévention et du dépistage de la violence conjugale. « Nous remercions le gouvernement puisqu’il a su reconnaître les besoins et nous fournir les moyens d’ajouter des ressources afin de bien desservir notre population et assurer la sécurité de tous », mentionne Nicolas Dufour, maire de Repentigny.
S’inspirant des meilleures pratiques, et en collaboration étroite avec les organismes du territoire, l’équipe aura pour mandat d’agir comme un filet de sécurité après un événement afin d’encadrer les actions à poser. Pour se faire, le projet comporte trois volets de soutien et de suivi : le soutien des victimes de violences conjugales, le soutien des victimes collatérales, plus particulièrement au niveau des enfants impliqués afin d’assurer leur bien-être, et les suivis entourant le suspect.