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Les syndiqué-es de l’entreprise groupe ADF inc. renouvellent leur convention collective

Courtoisie

Réunis en assemblée générale, les travailleuses et travailleurs de l’entreprise Groupe ADF Inc., à Terrebonne, se sont prononcés le 3 décembre dernier à 90 % en faveur des termes de leur nouvelle convention collective.

D’une durée de 5 ans, le contrat de travail de ces 190 syndiqué-es, membres d’un syndicat affilié à la CSN, prévoit des augmentations de salaire variant de 7 % à 18 % à la signature en plus d’une hausse en avril prochain et de hausses annuelles subséquentes d’un minimum de 3 % assujetties à l’IPC. Le nouveau contrat de travail prévoit des augmentations salariales entre 5,00$ et 8,00$ de l’heure au cours des deux premières années. À la dernière année du contrat, les salaires se situeront entre 35,00$ et 46,00$ de l’heure selon le poste occupé. De plus, les travailleuses et les travailleurs ont aussi droit à une pleine rétroactivité salariale, et ce depuis l’échéance du dernier contrat de travail au 9 novembre 2023.

Autres gains

Les employé-es enregistrent également des gains aux chapitres suivants : augmentation de la participation de l’employeur au régime d’assurance collective ainsi que l’amélioration des protections de ce régime, bonification du régime de retraite lequel sera dorénavant administré par le syndicat et Bâtirente, bonification des primes (soir, nuit, chefs d’équipe), amélioration de l’accès aux semaines de vacances annuelles, dont l’introduction d’une 6e semaine, amélioration du temps de pause rémunéré.

Déclarations

Appelé à commenter, le président du syndicat, Ian Laverdure a déclaré : « Si nous avons pu atteindre nos objectifs de négociation, c’est grâce à la mobilisation de nos membres. Convaincus du mérite de nos revendications alors que l’entreprise connait une croissance soutenue, les syndiqué-es ont su se tenir debout et exiger de l’employeur la normalisation de la progression dans l’échelle salariale pour tous et toutes et leur juste part des profits. » L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève.

Une fois de plus, le résultat de cette négociation permettra à une autre entreprise de la région de se démarquer afin de se prémunir des effets de la pénurie de main-d’œuvre en offrant des conditions qui font d’elle un employeur de choix. Il faut souligner la solidarité des travailleuses et travailleurs qui a permis au syndicat de bonifier significativement leurs conditions de travail », conclut Patricia Rivest, présidente du Conseil central de Lanaudière – CSN.

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