Le Bloc Québécois – dont Patrick Bonin, candidat dans Repentigny – propose des mesures chocs pour corriger le fiasco fédéral dans la gestion des frontières depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement libéral.
« Le fédéral a complètement abdiqué ses responsabilités en matière de gestion des frontières. Chemin Roxham, trafic d’armes, vol de voitures exportées au port de Montréal, improvisation durant la pandémie, réseaux de passeurs criminels : la frontière est une passoire, au point où le gouvernement du Québec y a récemment dépêché la Sûreté du Québec pour effectuer le travail d’Ottawa », affirme Patrick Bonin.
« Le Bloc Québécois propose la création d’un poste de ministre des Frontières, chargé de diriger l’Agence des services frontaliers, responsable de l’étanchéité des frontières et imputable pour les résultats. Après des années à faire subir crise après crise aux Québécois, Ottawa doit cesser de se réfugier derrière l’indépendance de l’Agence et reprendre le contrôle des frontières, une compétence exclusive du fédéral, mais aussi une interminable saga d’incompétence », poursuit le candidat dans Repentigny.
Le Bloc Québécois agira pour que le fédéral resserre la frontière canado-américaine avec :
- La création d’un ministère des Frontières, avec portefeuille, qui englobera l’Agence des services frontaliers et tous ses mandats, en plus de la responsabilité de coordination des efforts de tous les ministères lorsque la frontière est concernée;
- Des négociations pour mettre fin à l’exception dans l’entente sur les tiers pays sûrs en vertu de laquelle une personne ayant franchi illégalement la frontière peut faire une demande d’asile après 14 jours;
- L’octroi aux agents des services frontaliers du pouvoir de patrouiller en dehors des postes frontaliers, en complément à la GRC;
- L’augmentation des effectifs de l’Agence des services frontaliers et de la GRC;
- L’annulation des réductions d’heures d’ouverture aux postes frontaliers;
- Des inspections dans le transport ferroviaire et davantage de surveillance des ports;
- Des peines plus sévères pour les passeurs criminels sévissant aux frontières.
« La gestion dangereusement laxiste des frontières devrait semer un doute chez les Québécois à savoir s’il est judicieux de donner carte blanche aux libéraux pour défendre les intérêts du Québec. Ce sont les mêmes libéraux qui sollicitent aujourd’hui un quatrième mandat consécutif. La même équipe ministérielle, à quelques joueurs près, qui a passé dix ans à expliquer aux Québécois comment administrer leurs champs de compétence, tout en laissant dégénérer la situation frontalière jusqu’à un point de non-retour. Le Bloc Québécois, lui, choisira le Québec et la prise de responsabilités aux frontières », a conclu M. Bonin.