Monique Pauzé s’envole pour la Semaine du climat

Courtoisie

La porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Environnement, Monique Pauzé, s’envolait hier (19 septembre) pour New York où elle prend part à la Semaine du Climat qui se tient en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies. Lors de ce sommet qui rassemble des élus de nombreux pays ainsi que plusieurs acteurs du monde des affaires et de la société civile, Mme Pauzé compte faire valoir les forces du Québec sur la scène internationale en expliquant comment elles diffèrent de la stratégie canadienne pour le climat et parler de leadership en matière de sécurité alimentaire.

« Je suis très heureuse d’assister à cet événement, même si j’ai de plus en plus de réserve sur ces grands rassemblements, insiste Monique Pauzé. Par exemple, les technologies et les idées qui seront promues à New York sont loin d’être toujours alignées avec les recommandations du Groupe international d’experts sur le climat (GIEC), a fait savoir Monique Pauzé. D’ailleurs, lors de l’ouverture du forum, certains groupes tenteront de voir comment accélérer le déploiement du captage et du stockage de carbone (CCS). Cette technologie n’a jamais été une avenue viable pour le Bloc Québécois puisqu’elle vise à prolonger l’exploitation des sables bitumineux de l’Ouest canadien au lieu de favoriser des énergies propres. »

La députée de Repentigny rappelle que le processus visant à capter et stocker le carbone consiste essentiellement à enfouir le dioxyde de carbone (CO2) dans le sol. Cette façon de faire du gouvernement Trudeau est complètement irresponsable, selon elle, puisque de récents travaux ont démontré que l’enfouissement du CO2 sous pression peut provoquer des tremblements de terre. « Que ce soit avec la captation et le stockage du carbone, le nucléaire et l’hydrogène, le Canada évite toujours d’aborder l’éléphant dans la pièce, c’est-à-dire les énergies fossiles », soutient Mme Pauzé.

Faisant un parallèle avec l’exploitation des sols, Monique Pauzé compte se pencher sur l’urgence de mettre en place des systèmes alimentaires plus résilients et équitables lors de sa présence à New York. « La pandémie a mis en évidence les répercussions catastrophiques des changements climatiques sur nos systèmes alimentaires ainsi que sur les inégalités sociales qui en découlent. Je pense qu’il est grand temps, non seulement, de parler de souveraineté alimentaire et d’entraide, mais aussi de l’importance de protéger l’intégrité des sols de contaminants potentiels. »

Si la porte-parole en matière d’Environnement s’est toujours inquiétée de la proximité du gouvernement actuel avec les lobbys pétroliers, il en va de même pour celle que le fédéral entretient avec le lobby agrochimique CropLife Canada.

« Pas plus tard que ce matin, on apprenait l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) proposera sous peu une réforme controversée qui se base sur les fichiers d’un lobby chargé de faire valoir les intérêts de compagnies qui commercialisent des semences, des pesticides, des engrais et des fertilisants », soutient la députée de Repentigny. « C’est très inquiétant, c’est comme dans d’autres dossiers où les institutions fédérales clament leur indépendance, mais laissent les compagnies s’autoréglementer. Après le sommet sur le climat de New York, je retournerai en Chambre afin d’avoir l’heure juste dans ce dossier qui tente de soustraire la production d’organismes génétiquement modifiés (OGM) à un contrôle rigoureux. »

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