Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, et Monique Pauzé, députée fédérale de Repentigny, ont dressé le bilan de leur aile parlementaire au terme d’une session historique marquée par la COVID-19.
« D’abord, nous remercions les Québécoises et les Québécois pour leurs sacrifices durant ce printemps de pandémie. C’est avec eux en tête que le Bloc Québécois s’est comporté de façon responsable, mais positive, y allant de suggestions articulées et chiffrées, acceptant les collaborations bienveillantes, portant sans compromis les attentes légitimes de l’Assemblée nationale du Québec et exprimant une compassion sincère pour les victimes. Au retour officiel de la Chambre, il sera temps de parler de reprise de l’économie. Comme c’est notre habitude, nous aurons des propositions pour le gouvernement sous forme de plan de relance qui portera les valeurs québécoises et environnementales telles qu’elles se vivent dans les régions du Québec », a déclaré Yves-François Blanchet.
L’action parlementaire du Bloc Québécois s’est traduite par une approche de propositions et de collaboration afin d’accélérer et améliorer le soutien à la population québécoise inquiète et aux entreprises.
Avant la crise
Le Bloc a entamé l’année en menant des combats importants pour le Québec. Entre autres, il a négocié et obtenu une protection accrue pour l’aluminium du Québec, qu’Ottawa avait abandonné dans la négociation du nouvel accord de libre-échange nord-américain. Le Bloc Québécois a fait adopter une motion réclamant du gouvernement la bonification des prestations de maladie de l’assurance-emploi pour mieux soutenir les personnes souffrant de maladies graves comme le cancer. Le Bloc s’est également porté à la défense de l’environnement en réclamant l’abandon du projet de mine de sables bitumineux Teck Frontier et à la défense des valeurs québécoise en soutenant la laïcité de l’État.
Mouvement de soutien à la nation Wet’suwet’en
Alors que Justin Trudeau déléguait ses responsabilités aux provinces et appelait à des interventions policières pour démanteler les barrages ferroviaires en territoires autochtones, le Bloc s’est battu pour une sortie de crise pacifique.
« Le Bloc a proposé la création d’une cellule de crise impliquant les ministres, la nomination d’un médiateur externe, le retrait de la GRC du territoire Wet’suwet’en et l’arrêt temporaire des travaux sur le pipeline au cœur de la discorde. Toutes ces propositions ont été lentement mises en place et ont mené à une résolution de crise sans que la police ait à intervenir à Oka », explique la députée bloquiste de Repentigny.
À l’approche de la pandémie
Le Bloc a rapidement demandé la fermeture des frontières canadiennes, puis s’est affairé à venir en aide à la population québécoise. Le parti a créé une cellule de crise pour rapatrier les Québécoises et les Québécois pris à l’étranger et pour répondre aux questions des citoyens et entreprises alors que Service Canada fermait ses bureaux partout sur le territoire. L’entièreté de la force de travail du Bloc Québécois a été affectée au soutien des personnes inquiètes.
Durant la crise
Le Bloc Québécois a négocié avec énergie pour faire des gains au profit des Québécoises et des Québécois. C’est l’équipe du Bloc Québécois qui a mené le combat pour obtenir du soutien financier pour nos aînés. Le Bloc a exigé le maintien des militaires dans les CHSLD tant que leur travail extraordinaire et apprécié demeure nécessaire. Le Bloc a également obtenu de nombreuses modifications à la PCU pour qu’elle protège plus de gens qui en ont besoin et qu’elle soit plus incitative au travail, bien que ce combat ne soit pas terminé. Le Bloc est également intervenu pour nos entreprises en obtenant des élargissements de l’accès aux programmes de subvention salariale et du compte d’urgence, bien que les mesures annoncées tardent encore à être mises en vigueur.
« Le vrai caractère des gens se révèle en temps de crise et je suis fier de mes collègues. Nous avons mis nos concitoyens et nos concitoyennes au cœur de toutes nos actions. Nous avons collaboré avec le gouvernement lorsqu’il le fallait et nous lui avons fait des propositions lorsqu’il devait faire mieux pour le Québec. Nous avons négocié dans le seul but de faire des gains pour les Québécoises et les Québécois. Nous avons travaillé avec pour seule grille d’analyse ce qui est bon pour le Québec. C’est ce que le Bloc a dit qu’il ferait à Ottawa et c’est ce que nous avons fait. C’est pourquoi, en définitive, on peut se fier sur le Bloc Québécois », a conclu Monique Pauzé.