À l’occasion du dévoilement du budget 2023-2024 du gouvernement du Québec, le maire de Repentigny, Nicolas Dufour, a tenu à exprimer sa déception quant aux montants consacrés aux logements abordables, des investissements jugés insuffisants pour les ménages à faible revenu et aux personnes seules.    

Sur papier, la somme annoncée de 650,1 M$ sur six ans par Québec semble être considérable, mais dans les faits, elle s’avère modeste lorsqu’on constate à quel point les besoins sont criants pour se loger à un prix raisonnable.

« À l’instar des autres villes du Québec, la crise du logement à Repentigny s’aggrave de jour en jour. Elle touche du vrai monde. Il est de notre responsabilité collective d’assurer à notre population des habitations convenables et de qualité à un coût acceptable. En cette période de turbulences économiques, il est plus que jamais nécessaire de s’attaquer à la pénurie de logements et trouver des solutions pérennes pour éviter une augmentation vertigineuse des coûts de loyer. À Repentigny, nous avons adhéré au Programme de supplément au loyer pour accroître l’accessibilité au logement social pour les familles à faible revenu. Nous faisons notre part, le gouvernement devrait faire de même », affirme M. Dufour

Des investissements modestes dans le secteur du sport

Avec l’adoption prochaine de sa première politique sur les Saines habitudes de vie et la révision de son plan directeur des parcs et espaces verts, l’administration Dufour aurait souhaité des investissements beaucoup plus significatifs de Québec pour moderniser ses infrastructures sportives.  À l’exemple de la Coalition pour l’avenir du sport au Québec (CASQ), Repentigny avait réclamé une aide gouvernementale afin d’élargir l’accessibilité à l’activité physique et bonifier son offre de service pour ses plateaux sportifs, ses parcs et ses espaces de plein air. 

« Les Repentignois sont des amoureux de la nature et ils aiment bouger. Malheureusement, les mesures budgétaires annoncées dans le domaine du sport laissent présager que les subventions se feront rares. Il sera alors difficile d’avoir les moyens de nos ambitions pour aménager de façon optimale nos parcs et espaces verts afin qu’ils incarnent des milieux de vie dynamiques, rassembleurs et favorables à l’activité physique », s’exclame le maire.

De bonnes nouvelles pour le réseau routier et la sécurité publique

C’est avec satisfaction que le maire accueille les investissements de 200 M$ pour soutenir le milieu municipal dans l’entretien et l’amélioration de son réseau routier local.  Bien que l’administration attendra de savoir comment ces sommes seront ventilées, celle-ci a bon espoir d’obtenir des fonds afin d’assurer la pérennité de ses infrastructures routières. Du même coup, la Ville espère que le Service de police de Repentigny (SPVR) profitera de l’enveloppe budgétaire dédiée à consolider l’approche de police de proximité et garantir un filet de sécurité pour les policiers en détresse psychologique.

Le monde municipal plus que jamais sous pression financière

Nicolas Dufour souhaite réitérer que le monde municipal au Québec n’a jamais été aussi fragile financièrement. Repentigny ne fait pas exception. Confrontée à de multiples défis en matière de changements climatiques, de mobilité, de développement économique, d’habitation et d’aménagement du territoire, la Ville manque cruellement de ressources et d’outils fiscaux pour y répondre adéquatement.

« Les villes québécoises, incluant Repentigny, vivent une pression financière de plus en plus insoutenable. Notre priorité ultime est d’offrir des services essentiels et de qualité à nos citoyens, tout en respectant leur capacité à payer. Mais comment y parvenir lorsque les dépenses dépassent trop souvent les revenus?  Cette réalité, le gouvernement doit en prendre acte pour le prochain pacte fiscal en faisant preuve, cette fois-ci, d’une plus grande créativité », conclut M. Dufour.

La Ville de Repentigny prône des valeurs d’inclusion et d’égalité des genres, mais utilise dans ce communiqué de presse le masculin uniquement pour faciliter la lecture.