Les Roses de Montréal viennent de conclure le premier mois du tout premier camp d’entrainement de leur histoire.
Un mois marqué par l’enthousiasme, la cohésion grandissante et la ténacité face aux défis. De l’arrivée des joueuses internationales en pleine tempête de neige à la découverte émotionnelle du centre d’entrainement de haute performance, cette première phase du camp a posé les bases d’une saison inaugurale pleine de promesses. Et, c’est avec joie qu’à un peu plus d’un mois du coup d’envoi de cette saison inaugurale, les Roses ouvrent les portes de leur espace de vie et de travail aux médias.
UNE IMMERSION COMPLÈTE DANS L’UNIVERS DES ROSES
Les joueuses ont officiellement pris possession de leur quartier général au Centre sportif Bois-de-Boulogne à Laval le 6 février dernier, accueillies chaleureusement par le personnel technique, l’équipe administrative et les cofondateurs Isabèle Chevalier et Jean-François Crevier. Dès le lendemain, elles passaient une série de tests médicaux et physiques rigoureux à l’A2 Laboratoire du mouvement et de la performance, afin d’évaluer leur état de santé et leur condition physique avant d’entamer une phase intensive d’entrainement.
UN CAMP AXÉ SUR LE COLLECTIF ET LA COHÉSION NATURELLE
Les premières semaines ont été perturbées par deux importantes tempêtes hivernales, contraignant l’équipe à revoir le calendrier d’entrainement. Entre séances tactiques, entrainements physiques et récupérations bien méritées, les joueuses ont su tisser des liens solides, tout en découvrant ou redécouvrant les joies de l’hiver québécois lors d’une journée de consolidation d’équipe en plein air au Centre de la nature de Laval et un moment de détente au Bota Bota spa-sur-l’eau à Montréal.
« Ce que je retiens de ce premier mois, c’est avant tout l’émerveillement des joueuses en découvrant leur nouveau centre d’entrainement. La chimie entre elles s’est construite jour après jour, sur et en dehors du terrain. On a vu émerger des leadeures naturelles et une équipe déterminée à montrer de quoi elle est capable, ensemble. » — Marinette Pichon, directrice sportive.
« Tout au long de ce premier mois, j’ai insisté sur l’importance de rester dans le moment présent, de progresser pas à pas sans se projeter trop loin. D’ailleurs, nous n’avons même pas encore abordé ensemble le calendrier de la saison… même si les joueuses, elles, en ont bien sûr déjà parlé entre elles ! » — Robert Rositoiu, entraineur-chef.
« Ce que j’apprécie dans cette présaison, c’est de voir l’équipe se construire, tant sur le terrain qu’en dehors. Chaque joueuse apprend à mieux comprendre ses coéquipières, leurs forces et préférences de jeu, ce qui renforce la cohésion et la fluidité collective. Ces ajustements subtils font toute la différence, et les progrès sont déjà visibles. » — Maryse Bard-Martel, première entraineuse adjointe, responsable des gardiennes de but.UNE ÉQUIPE QUI GRANDIT À TOUS LES NIVEAUX
La diversité linguistique du groupe a été un autre défi, ayant quelques unilingues anglophones et francophones. Un défi relevé avec brio, grâce à une solidarité spontanée et une entraide entre coéquipières. « Un beau défi a été la communication bilingue sur le terrain. Nous n’avons jamais demandé aux joueuses de traduire, et pourtant, elles ont pris cette initiative elles-mêmes, ce qui démontre déjà une maturité et une solidarité exemplaires. » — Robert Rositoiu.
Tout au long du premier mois du camp, plusieurs investisseurs du club sont venus rencontrer les joueuses pour les encourager et partager leur vision du projet, renforçant ainsi le sentiment d’appartenance à cette aventure unique.
DIRECTION LA SECONDE PHASE DU CAMP
Alors que le camp d’entrainement arrive à mi-parcours, les joueuses bénéficieront de quelques jours de repos avant d’entamer une deuxième phase plus intensive, qui les mènera directement vers le coup d’envoi de la saison inaugurale le 19 avril 2025 face à l’AFC Toronto. L’objectif : peaufiner les stratégies, renforcer les automatismes et affiner la préparation physique pour être prêtes à défendre les couleurs des Roses sur le terrain.
