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Protection de la faune à l’Île-des-Moulins et l’île Saint-Jean

Courtoisie

Avec l’arrivée du printemps, de nombreux animaux sauvages seront plus présents sur le territoire, en particulier sur l’Île-des-Moulins et l’île Saint-Jean. La Ville de Terrebonne désire rappeler quelques bons comportements à adopter afin de protéger la faune et son habitat naturel.

Ne pas nourrir les animaux

La municipalité demande aux citoyens et visiteurs de ne pas nourrir les animaux sauvages, car ils :

  • Deviennent moins farouches, donc plus vulnérables aux dangers;
  • Sont portés à chercher le contact des humains;
  • Peuvent développer certains comportements agressifs;
  • Cette action peut perturber l’équilibre écologique;
  • Cette action peut nuire à leur santé.

Cette requête vise entre autres à protéger les bernaches, les canards, les pigeons et les écureuils. L’objectif est d’éviter de rendre disponible de la nourriture aux animaux, ce qui contribue à leur surpopulation. Également, comme la nourriture destinée aux humains peut nuire à leur santé, il est préférable que l’animal recherche un régime alimentaire naturel et sain.

« Afin d’assurer la santé des animaux et la qualité de vie des visiteurs et des résidents, nous demandons à tous de laisser la faune à l’état sauvage et de contribuer à sa sauvegarde en l’observant de loin. Notre territoire regorge de milieux riches et diversifiés et il est important de les protéger pour que les générations futures puissent bénéficier de tout l’éventail qu’il est possible de découvrir », a commenté Yan Maisonneuve, président de la Commission du développement durable, de l’environnement et de la mobilité.

Contrôle des bernaches

Depuis 2015, la Ville a entrepris diverses actions afin de sensibiliser la population aux efforts de contrôle des bernaches du Canada, une espère qui cause un dérangement par son abondance et son comportement, afin d’assurer la salubrité et la sécurité des parcs.

Le surpeuplement d’une espèce dans un secteur restreint peut entraîner la dégradation de l’habitat. La présence en grand nombre de la bernache sur l’Île-des-Moulins et l’île Saint-Jean a comme conséquence d’encombrer ces espaces, puisqu’elle consacre une douzaine d’heures par jour à se nourrir et produit jusqu’à 1 kg de matières fécales quotidiennement. Cette situation entraîne un problème de salubrité incommodant les randonneurs ainsi que la pratique des activités dans les espaces gazonnés, comme les pique-niques et le yoga.

Ces îles sont des endroits de choix pour cet oiseau, notamment parce que la situation géographique du parc au milieu de la rivière des Mille Îles est un accès facile et qu’il y trouve des sites propices à la nidification, des aires gazonnées pour s’alimenter, des étendues d’eau pour élever sa progéniture et qu’il y a très peu de prédateurs. Entre la mi-juin et la fin juillet, lors de la période d’inaptitude au vol des oisons, ces oies migratrices se trouvent en très grand nombre à ces endroits. À la fin juillet 2020, près de 140 bernaches ont d’ailleurs été observées.

Dès les prochaines semaines, des techniciens et biologistes spécialisés en gestion de la faune procéderont à diverses méthodes pour encadrer la population de bernaches présente aux îles, soit l’utilisation d’un chien de travail, d’appareils téléguidés ainsi que la sensibilisation auprès de la population.

Le but des opérations est de :

  • Assurer la propreté des lieux et la sécurité des utilisateurs du parc ;
  • Veiller à contrôler à long terme la population de bernaches à l’Île-des-Moulins afin de permettre une cohabitation avec l’humain.

Interdiction de pêcher

De plus, la Ville rappelle qu’il est interdit de pêcher du 1er avril au 30 juin dans le sanctuaire de la rivière des Mille Îles, situé entre le pont de l’autoroute 25 et le pont du Canadien Pacifique.

Durant cette période de fraie, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec interdit la pêche sous peine de contravention allant de 250 $ à 500 $ en plus de saisir le matériel.

Le sanctuaire est reconnu pour sa grande reproduction de poissons et sa diversité d’espèces, dont l’achigan, le brochet, la barbotte, la barbue de rivière, l’esturgeon, le chevalier cuivré et la perchaude. Après le 30 juin, il sera à nouveau possible de pêcher les poissons qui ne sont pas touchés par un moratoire. Il est interdit en tout temps de pêcher le chevalier cuivré. Consultez le site du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec pour plus de détails.

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