Les policiers de l’équipe des crimes émergents du Service de Police de la Ville de Repentigny (SPVR) assisté de la Sureté du Québec ont procédé, le 22 janvier dernier, à l’arrestation de deux présumés trafiquants de drogue, connus des milieux policiers.
Les enquêteurs ont aussi effectué des perquisitions à Repentigny, Terrebonne et Saint-Lin. Ceux-ci ont saisi six armes à feu, sept silencieux, un teaser gun, 941 grammes de cocaïne, 2 088 grammes de poudre blanche à identifier, 6 890 pilules de méthamphétamine, 389 grammes de cannabis, deux presses à cocaïne, deux machines à compter de l’argent ainsi que 5 240 $ en argent liquide.
Deux suspects ont comparu le même jour au palais de justice de Joliette. Yan Martinbeault, 40 ans de Saint-Lin, a été formellement accusé de quatre chefs de bris de conditions, de trafic de cocaïne, de trafic de cannabis, ainsi que de trafic de méthamphétamine.
De son côté, George Dimogiannis, 45 ans de Repentigny, doit répondre à des chefs de trafic de cocaïne, de trafic de cannabis, de trafic de méthamphétamine, trois chefs de possession d’arme prohibée, deux chefs de bris de condition et un de possession de dispositif prohibé.
La Couronne s’est objectée à leur remise en liberté. Yan Martimbault attendra son procès en prison puisque le juge Carol Richer lui a refusé tout cautionnement, le 1er février dernier. De son côté, George Dimogiannis reviendra devant le tribunal pour son enquête sur remise en liberté, le 15 février prochain.
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Déjà en attente de procès
Les deux individus sont connus des milieux policiers, car ils étaient en attente de procès dans d’autres districts judiciaires.
Yan Martimbault a été arrêté le 10 septembre dernier à la suite d’une vaste opération policière de la GRC dans le secteur de Québec. Il avait été accusé de de trafic de cocaïne et possession dans le but de faire le trafic, possession d’armes prohibées, possession de biens criminellement obtenus ainsi que de bris de condition.
Des perquisitions avaient été effectuées en cours d’enquête dans six résidences et un véhicule. Les policiers ont notamment saisi 300 000 $ en devises canadiennes, 3,7 kilos de cocaïne, 78 988 comprimés de méthamphétamine, 47 poings américains et un couteau de type « jackknife » (armes prohibées), 429 comprimés de MDMA (ecstasy) et 82 litres de GHB.
« Le réseau était constitué de deux cellules, l’une située à Montréal qui aurait agi comme fournisseur, et l’autre qui faisait la distribution à Québec », avait précisé la GRC dans un communiqué.
Martinbault avait pu reprendre sa liberté, au terme de sa comparution, moyennant un engagement de 10 000$ sans dépôt et le respect de plusieurs conditions. Il sera ramené à Québec, le 4 février, par visioconférence, où la Couronne Fédérale demandera une révision de son cautionnement.
De son côté, Georges Dimogiannis avait été arrêté, le 13 septembre 2020, après la découverte de trois armes à feu dans son véhicule au poste frontalier de Saint-Bernard-de-Lacolle. Il fait face à 14 chefs d’accusation en lien avec cette découverte, dans le district judiciaire de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Il avait remis en liberté moyennant un dépôt de 20 000$ et l’obligation, notamment, de déposer son passeport. Selon le Journal Coup d’œil, l’accusé a témoigné en cour, lorsque de son enquête sous cautionnement, affirmant notamment être cuisinier et gérant d’un restaurant de la Belle Province à Repentigny.
