Le 2 avril, après avoir dévoilé un bilan de 5 518 cas confirmés de personnes atteintes de la COVID-19, 365 hospitalisations, dont 96 aux soins intensifs, et 36 décès, le premier ministre du Québec, François Legault, a haussé le ton, jeudi, à l’égard des personnes et des entreprises non essentielles qui ne respectent pas les consignes de la santé publique. François Legault a demandé aux policiers de la Sûreté du Québec et aux corps de police municipaux, notamment de Montréal, d’être moins tolérants, et même de sévir contre les gens qui défient les règles en continuant de se rassembler et contre les commerces non essentiels toujours ouverts. « C’est injuste pour la majorité des Québécois qui respectent les règles de voir quelques personnes nuire à nos efforts collectifs. Ceux qui ne respectent pas les consignes recevront des amendes de 1 000 à 6 000 dollars de la police. C’est tout ce qu’ils méritent. C’est sérieux, il y a des vies qui sont en jeu », a-t-il déclaré. Toutes les mesures pour limiter la transmission du virus d’une personne à l’autre doivent être suivies. Le premier ministre a invité l’ensemble des Québécois à ne pas prendre de risques et à éviter tout déplacement. « Ne vous demandez pas si vous allez être capable de passer le point de contrôle. Demandez-vous plutôt si c’est absolument essentiel de vous déplacer », a-t-il dit.
Le 5 avril, afin de continuer les efforts considérables pour aplanir la courbe, limiter la propagation du virus et sauver le maximum de vies, le premier ministre du Québec, François Legault, a annoncé la prolongation de la fermeture de toutes les entreprises et de tous les commerces non essentiels jusqu’au 4 mai prochain. Accompagné du ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, François Legault a précisé que le gouvernement du Québec travaille déjà à la réouverture de nos entreprises afin de repartir progressivement l’économie à partir du 4 mai ou dès que les autorités de santé publique le recommanderont. Pour le moment, tous les services et activités commerciales non essentiels demeurent fermés. Le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, a profité du point de presse quotidien pour présenter aux Québécois une toute nouvelle plateforme numérique : Le Panier Bleu. Il s’agit d’un regroupement sur le Web d’un maximum de produits et services locaux fabriqués, distribués et vendus par des entreprises de chez nous, dans chacune des régions du Québec. À partir de cette plateforme innovante, les Québécois pourront être redirigés vers les sites transactionnels des entreprises québécoises dans le but de soutenir celles affectées par l’urgence sanitaire.
Le 17 avril, conformément aux dernières consignes gouvernementales, la Ville de L’Assomption annonce l’annulation des festivals et événements prévus sur son territoire jusqu’au 31 août 2020. Ces annulations incluent la journée de l’environnement, la Fête nationale, Au fil de l’eau, au fil des mots, le Festival Cultura, les Jeudis en famille, la Journée familiale, la Fête de la Rivière, le Tournoi des voisins et le Nationale de soccer.
Le 22 avril, en cohérence avec les directives du gouvernement du Québec dans la cadre de la pandémie de la COVID-19, la Ville de Mascouche annonce l’annulation de tous les évènements et activités prévus sur son territoire jusqu’au 7 septembre. Les évènements touchés par cette mesure sont le Rendez-vous nature (incluant la remise de fleurs), les ventes de garage du printemps, la Fête de la famille, la Fête nationale, la Course en couleurs, Lâche ton fou!, Octenbulle, l’exposition de voitures anciennes, l’Escale musicale, Zumba plein air, Cinéma en plein air, Histoires d’été et le Festival des arts de Mascouche. À cette liste, s’ajoutent des tournois sportifs, comme le tournoi national de soccer et les finales novices de baseball, qui sont annulés, mais qui pourraient être reportés selon les orientations du gouvernement provincial en matière d’évènements sportifs.
Le 30 avril, en raison de la situation exceptionnelle provoquée par la pandémie de COVID-19 et à la suite des mesures imposées par le gouvernement du Québec interdisant les manifestations sportives et culturelles jusqu’au 31 août prochain, la Ville de Repentigny annonce l’annulation ou le report des événements prévus en 2020. Les événements annulés sont la Fête des familles (9 mai); la Journée de distribution gratuite de compost et de pousses d’arbre (9 au 11 mai), Le Festifleuve (5 au 7 juin), La vente-débarras (13 et 14 juin), La navette fluviale-Le Fleuve à vélo (juin à septembre), la Fête nationale et Virée de la mairesse (24 juin), les animations dans les bibliothèques et hors les murs pour la période estivale, la Boîte à musique Desjardins (2 juillet au 21 août 2020), la Grande Tablée IGA Crevier, rendez-vous gastronomique (4 juillet) la tournée des Los Trompos, carrousels colorés et ludiques (juillet à octobre), les rencontres littéraires Au fil de l’eau au fil des mots (juillet-août), les mardis en famille (7 juillet au 18 août), les cinémas en plein air (8 juillet au 19 août), mon Festival (11 et 12 juillet), danses en ligne (15 et 29 juillet, 5 août), le grand concert Aramusique (22 juillet), le Festival interculturel d’été de Repentigny (FIER) (7 au 9 août), les croisières patrimoniales (13 juillet au 17 août), le Festival Fous de théâtre (14 au 16 août), l’Exposition de voitures anciennes (16 août), Rencontres autochtones (17 au 23 août), les Internationaux de tennis junior de Repentigny Banque Nationale (31 août au 5 septembre). le Grand ContinentalMD, spectacle de danse sur le nouveau parvis de l’Espace culturel (25 et 26 septembre) ainsi que la course Les Aspirants du 350e (11 octobre).
Le 11 mai, les nombreuses pertes d’emplois liés à la crise de la COVID-19 ont fait exploser le taux de chômage au Québec. Selon les plus récentes données publiées par Statistiques Canada, le taux de chômage a cru de 8,9 points de pourcentage en avril pour s’établir à 17,0 %. C’est du jamais vu depuis que ces statistiques sont compilées depuis 1976. Dans la province, l’emploi a diminué de 556 500 (chute 13,5 %) avril 2020 par rapport à mars. L’emploi à temps plein fléchit de 451 500 et celui à temps partiel de 105 000. Le secteur privé (- 529 300), le secteur public (- 13 600) et les travailleurs indépendants (- 13 500) enregistrent un recul de l’emploi. Le taux d’activité baisse de 2,7 points et se fixe à 60,4 %, alors que le taux d’emploi se contracte de 7,9 points pour s’établir à 50,1 % en avril. Pour ce qui est du Canada, l’emploi baisse de 1 993 800 (- 11,0 %). Le taux de chômage est en hausse de 5,2 points et se fixe à 13,0 %. L’Ontario (- 689 200), le Québec (- 556 500), la Colombie-Britannique (- 264 100) et l’Alberta (- 243 800) affichent les plus fortes baisses de l’emploi.
La Ville de L’Assomption a posé, lors de sa dernière séance du conseil municipal du 12 mai, une série de gestes importants pour la sauvegarde du patrimoine, confirmant encore une fois qu’elle en fait une priorité. La Ville a d’abord accepté une promesse de vente du vieux palais de justice de L’Assomption. Le vieux palais de justice est un bâtiment historique classé par le ministère de la Culture et des Communications qui revêt un intérêt public important pour la population du Québec et exceptionnel pour la population de L’Assomption. La Ville désire ainsi préserver le vieux palais et sa vocation à caractère culturel, patrimonial, historique et public. La Ville a aussi cité la chapelle Bonsecours à titre de bien patrimonial, reconnaissant ainsi sa valeur historique, architecturale ainsi que son authenticité. La reconnaissance et la protection de la chapelle s’inscrivent dans une volonté de mise en valeur du patrimoine bâti sur le territoire de la Ville de L’Assomption. L’attribution d’un statut juridique de protection permet de mieux protéger et mettre en valeur ce bâtiment qui fait partie du patrimoine historique et culturel de la Ville de L’Assomption. Finalement, puisque la Ville tient à jouer un rôle proactif dans la connaissance, la protection, la mise en valeur et la transmission du patrimoine immobilier de propriété privée et municipale sur son territoire, elle a déposé une demande de participation au ministère de la Culture et des Communications dans le cadre du Programme de soutien municipal en patrimoine immobilier.
Le 12 mai, en séance régulière, le conseil municipal a donné son aval à la réalisation d’importants travaux d’infrastructures à Repentigny dont la réfection du boulevard Brien, entre le boulevard Iberville et la rue De La Fayette, et l’exécution de travaux de pavage sur diverses rues, et ce, conformément au programme de réfection des grandes artères repentignoises. La mise en place de ces chantiers contribuera à la relance de l’économie locale et régionale, durement touchée par la crise pandémique. Les ouvrages réalisés sur cette portion du boulevard Brien visent à assurer les déplacements sécuritaires des usagers de la route, automobilistes et piétons, en s’inscrivant en continuité avec l’aménagement de la piste multifonctionnelle hors chaussée réalisé dans ce secteur l’été dernier. Ces travaux permettront aussi d’améliorer de façon notable la fluidité de la circulation à cet endroit. Ce chantier représente à lui seul des investissements municipaux de 3,28 M$. Cette première phase consiste à installer le chantier, relocaliser la conduite de gaz, modifier les approches, tant du côté nord que du côté sud, réaliser les travaux exigés pour empêcher la nidification en dessous du tablier et mener des travaux en rivière (autour des piles). Rappelons que les travaux touchant quatre autres projets majeurs sont déjà amorcés. Ce sont la réfection de la passerelle multifonction longeant le pont d’étagement Brien, au-dessus de l’autoroute 40, la réfection des infrastructures sur la rue Saint-Paul Ouest, entre la voie ferrée et la rue Bourque, le chantier sur la rue Notre-Dame Est, entre les rues Beauchesne et Valmont ainsi que la réfection et la construction de trottoirs sur plusieurs artères.
Le 8 juin, le gouvernement du Québec a annoncé cet après-midi, la reprise des activités dans le secteur de la restauration dès le 15 juin à l’extérieur de la Communauté métropolitaine de Montréal, de la municipalité régionale de comté de Joliette et de la ville de L’Épiphanie. Dans ces derniers territoires, dont fait partie les MRC de l’Assomption et des Moulins, les activités pourront reprendre à compter du 22 juin. L’annonce a été faite par le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, et le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, en compagnie du conseiller médical stratégique de la Direction générale de la santé publique, le docteur Richard Massé. Les restaurateurs pourront ainsi ouvrir leurs lieux de consommation de repas, y compris les salles à manger et les terrasses. Ces lieux devront être aménagés de façon à favoriser le maintien d’une distance physique de deux mètres entre les clients, à moins qu’il ne s’agisse d’occupants d’une même résidence privée ou qu’une barrière physique permettant de limiter la contagion ne les sépare. De plus, les clients ne pourront pas se servir directement dans un buffet, ni dans un comptoir de couverts ou d’aliments en libre-service (ex. : bar à salades, bar à pain). Dans les centres commerciaux qui sont autorisés à ouvrir, les aires communes de restauration pourront être utilisées par la clientèle dans la mesure où elles ont été aménagées conformément aux conditions prévues par les autorités de la santé publique.
Lors de la séance du 8 juin dernier, le Bureau du vérificateur général a déposé son rapport pour l’année 2019. Ce dernier comptait deux audits, le premier portant sur la gouvernance et gestion des systèmes d’information de la municipalité, et le second la performance dans la gestion des permis, des certificats et des inspections en matière d’urbanisme à la Ville de Terrebonne. Les éléments contenus dans l’audit de gouvernance se retrouvent en grande partie dans le plan directeur du système des technologies de l’information qui sera déposé au comité exécutif dans les prochaines semaines. Un contrat d’une valeur de 26 500 $ a d’ailleurs été accordé à la firme M3P pour l’élaboration de ce plan directeur. En ce qui concerne la gestion des permis, des certificats et des inspections de la direction de l’urbanisme durable, un contrat de 33 280 $ a d’ailleurs été confié à l’entreprise Service Conseil Mindcore afin d’optimiser le processus des permis et d’inspections. Un plan d’action devait être déposé d’ici la fin de l’année.
Comme prescrit par la loi, c’est lors de la séance ordinaire du 9 juin que la Ville de L’Assomption a déposé son rapport financier pour l’exercice se terminant le 31 décembre 2019. Le résultat de cet exercice présente un excédent de fonctionnement à des fins fiscales de 789 765 $. Non seulement la Ville continue d’exercer un contrôle serré de ses dépenses mais également de l’attribution de son budget avant le début de l’exercice. La Ville a réalisé des revenus d’opérations supérieurs de 979 535 $ au budget 2019 (excluant les revenus d’investissement). Le tiers de ce montant s’explique par des redevances à l’enfouissement reçues à un montant plus élevé que prévu. Aussi, comme l’an dernier, l’année 2019 a été marquée par de nombreuses ventes d’immeubles, dont certaines avec des évaluations foncières importantes. La construction de l’école primaire Louis-Laberge a fait augmenter les compensations tenant lieu de taxes foncières versées par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation. La richesse foncière de la Ville a poursuivi sa croissance en 2019 avec une hausse du rôle d’évaluation de 41,6 M $. Les charges et des éléments de conciliation à des fins fiscales totalisent un excédent des dépenses sur le budget de 189 770 $. L’ampleur de l’hiver 2019 a fait considérablement augmenter les dépenses en déneigement, ainsi qu’un nombre impressionnant d’interventions au niveau du service des incendies, incluant verglas, inondations printanières, et déraillement de train. Elle a aussi procédé à une révision de sa structure administrative, et réalisé un travail impressionnant de perception sur les facturations diverses.
Le 15 juin, compte tenu de l’évolution des connaissances relatives à la transmission du virus et de la situation de la pandémie, les autorités de santé publique du Québec annoncent des changements relativement à la distanciation physique lors de rassemblements intérieurs dans les lieux publics et entre les enfants de 16 ans et moins. Ainsi, il sera permis, à compter du 22 juin prochain, de tenir des rassemblements intérieurs dans les lieux publics en respectant un maximum de 50 personnes. Comme dans les autres circonstances, une distance de 2 mètres sera recommandée entre les personnes. Cependant, dans les lieux où des personnes assises n’auront pas à se déplacer pour d’autres raisons qu’y accéder ou en sortir, tels que les locaux de classe des cégeps et des universités et les salles de spectacle et de cinéma, une distanciation physique de 1,5 mètre sera autorisée. La distanciation physique de 1,5 mètre ne s’appliquera qu’aux spectateurs ou aux usagers. Dans le cas des artistes, animateurs ou autres, ces derniers devront respecter une distance de 2 mètres avec autrui. Comme pour les rassemblements dans les lieux privés, la distanciation physique ne s’appliquera pas aux personnes provenant d’un même ménage. Par ailleurs, les enfants de 16 ans et moins pourront également, à compter du 22 juin, se trouver à une distance de 1 mètre les uns des autres. Cet assouplissement permettra aux enfants d’interagir plus facilement, tout en maintenant une distance sécuritaire. Il s’appliquera aux services de garde, aux écoles et aux camps de jour de l’ensemble des régions du Québec, dans la mesure où la situation épidémiologique est stable.